Extrait d’une déclaration de Mgr Pascal Roland, évêque du diocèse de Belley-Ars :
[…] Reste maintenant à chacun d’entre nous de faire ce qu’il peut pour faire entendre sa voix citoyenne et pour continuer d’éclairer la conscience des personnes de son entourage.
Cette mobilisation n’est pas certes pas vaine, car si la loi vient à être votée, nous aurons néanmoins assumé notre mission prophétique en ce monde et largement contribué à la réflexion commune, en témoignant de la dignité inaliénable de tout homme. Puisque nous avons la certitude que le Christ mort et ressuscité est vainqueur des ténèbres, nous savons que notre témoignage portera du fruit en son temps, et qu’un jour on nous saura gré d’avoir montré fidèlement et courageusement le chemin de la vérité et de la vie.
Et Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis :
[…] L’heure est donc grave, et appelle les chrétiens du diocèse, solidaires de tous leurs concitoyennes et concitoyens, à s’intéresser encore à ces questions et à exprimer leur point de vue, notamment auprès de leurs élus (Députés et Sénateurs). […]
Que chacun se réveille, s’informe, discerne, et agisse selon ses convictions et ses disponibilités. Enfin, pour les chrétiens, la prière demeure toujours d’actualité. Quels que soient l’évolution des débats et leurs résultats, les chrétiens seront convoqués à demeurer proches de tout être humain, et notamment des plus fragiles et des souffrants.
Dans le diocèse d’Annecy, la déclaration de Mgr Yves Boivineau a été lue dans toutes les paroisses dimanche dernier. De nombreux prêtres ont appelé leur paroissiens à “se manifester” le 6 octobre :
[…] L’enjeu est trop grave pour que nous nous résignions. Ce projet de loi nous concerne tous : quel monde voulons-nous ? Nous avons le devoir d’éclairer notre jugement et de ne pas nous laisser anesthésier par des arguments qui ne tiennent pas au regard de la raison. […]
Nous avons le devoir de nous informer pour ne pas subir ce que l’on veut imposer à la société sans son consentement. À chacune et chacun d’agir en conscience auprès de nos parlementaires. Pouvons-nous espérer, en reprenant les mots de conclusion de la soirée des Bernardins, « un sursaut de conscience des parlementaires et à tout le moins que, sur certaines dispositions, la solution la moins pire soit adoptée » ?