Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Lundi, l’équivalent du tribunal des prud’hommes au Royaume-Uni, le tribunal des employés de Sheffield, a rejeté la demande d’un juge des affaires civiles tendant à l’excuser de la présidence dans les affaires réglant une adoption homosexuelle. Andrew McClintock avait demandé cette possibilité à la suite de l’entrée en vigueur de la loi de partenariat civil en 2005 en expliquant que l’adoption homosexuelle contredisait non seulement sa foi chrétienne, mais aussi son opinion selon laquelle elle n’est pas conforme à l’intérêt des enfants. Sa hiérarchie avait refusé d’emblée, et il avait démissionné, avant de poursuivre le Département britannique des affaires constitutionnelles pour discrimination religieuse.
[…] Le tribunal a jugé que les droits de McClintock n’avaient pas été méconnus, bien qu’il eût perdu son emploi pour rester fidèle à sa conscience, ajoutant qu’il lui fallait, comme à tous les juges, tenir en retrait ses propres opinions pour appliquer de façon impartiale la loi du pays."
Noel
“Il lui fallait, comme à tous les juges, tenir en retrait ses propres opinions pour appliquer de façon impartiale la loi du pays.”
C’est aussi ce que l’on demandait aux juges allemands sous le Nazisme… Comme quoi cette question de l’adoption,comme celle des mariages gay, va peut-être obliger les catholiques présents dans la magistrature à sacrifier leur carrière. Si ce témoignage, véritable martyr, pouvait au moins frapper les esprits. Et faire comprendre aux gens ce qu’il en coûte de construire une société sans Dieu.
Jean
On est en démocratie tant que l’on est d’accord.
Guillaume
C’est finalement pour les raisons inverses qu’on a condamné Papon.