Lu ici :
"Aucune femme ne peut être obligée à avoir un enfant". Cette déclaration d'Iriny Lopes, 54 ans, future ministre en charge des politiques de la femme, faite au quotidien Folha de São Paulo avant même son entrée en fonction, le 1er janvier a surpris. Le thème de l'avortement reste en effet un sujet sensible au Brésil. L'IVG est officiellement interdit sauf si la grossesse résulte d’un viol ou met la vie de la mère en danger. Pendant la campagne électorale, Dilma Roussef, dauphine du président Lula élue au second tour, avait dû revenir sur ses déclarations en faveur de la légalisation de l’avortement et promettre que son gouvernement ne changerait pas la loi actuelle."
C.B.
“Aucune femme ne peut être obligée à avoir un enfant”
Affirmation qui peut certainement recevoir une large approbation, à condition que les corollaires immédiats soient
-une instruction qui permet de disposer des connaissances sur la manière dont “arrive” un enfant
-une attitude responsable des uns et des autres, sachant qu’il n’y a ni “sexe sûr”, ni “sexe heureux” [du “sexe à la sauvette” n’est pas l’expression d’un réel amour susceptible de s’épanouir et de durer].
Ne serait-ce que pour que les enfants à venir puissent avoir l’intime conviction que, même si “ce n’était pas le bon moment” (ce n’est jamais le “bon moment!”, leur annonce a été un vrai bonheur pour leurs parents.