Dans une tribune du Monde du 11 juin, signée par Gérard Pappalardo, président du conseil de l’ordre du Grand-Orient de France, Alain Bauer, Jacques Lafouge et Jean-Robert Ragache, tous trois anciens présidents, les frans-maçons s’en prennent ouvertement à l’Eglise catholique, responsable de la crise actuelle en Europe :
"Le réveil de l’ordre moral se fait sentir. La publication du Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille par le Vatican montre le travail de régression entrepris. (…) L’Eglise reprend le contrôle des appareils politiques pour mener son propre programme. (…) Il ne s’agit plus d’un lexique, mais d’un nouveau syllabus."
Voulant reprendre le contrôle du destin politique de l’Europe (que deux peuples viennent de lui enlever), les francs-maçons demandent à ce qu’il soit procédé à l’élection d’une Assemblée constituante (qu’ils occuperont via les magouilles électorales) "pour procéder à la nouvelle étape" après la victoire du non. Quelle étape ? Quand, dans un même article, on condamne la morale et on propose une solution pour sortir l’Europe de la crise, on comprend alors quels sont les buts poursuivis : l’élaboration d’un super-Etat européen sans foi ni loi morale, sans Dieu et contre la dignité de la personne humaine. On comprend alors l’intérêt capital pour ces gens de ne pas mentionner les racines chrétiennes de l’Europe.