Pendant un an, le journaliste de Valeurs Actuelles Tugdual Denis a côtoyé François Fillon, sa vie de famille, partagé ses parties de chasses, ses dîners et ses conversations. Son livre, La vérité sur le mystère Fillon, entend dévoiler la personnalité d’un homme, abattu selon lui par la société d’information. Dans Le Figaro il raconte cette réponse de François Fillon :
«Pendant ma campagne présidentielle, le seul fait qu’on me pose la question de savoir si je pouvais envisager de prendre quelqu’un de Sens commun au gouvernement m’a incité à répondre par l’affirmative. On peut nommer n’importe quel trotskiste, complice de Staline pendant des décennies, mais on ne peut pas prendre un garçon au simple prétexte qu’il serait hostile au mariage pour tous?»
Claude Armand Dubois
Il a manqué hélas à Monsieur Fillon, la bonne stratégie pour surmonter le complot aujourd’hui révélé et qu’il subodorait alors, il aurait fallu force, détermination et argumentation agressive; dans la même situation imaginez Monsieur Melenchon!
sivolc
Très juste Auguste…. aurait dit ma grand’mère qui aimait ce genre de réparties !.
Sans vouloir tirer sur une ambulance, il ne faut oublier non plus que Mr Fillon a été premier ministre pendant toute la durée du mandat Sarkozy; il est donc co-responsable de la forfaiture du traité de Lisbonne. Que l’on retourne le sujet comme on voudra, on ne pourra jamais démontrer qu’il n’a pas foulé aux pieds le referendum de 2005 ( 55% de NON ) pour faire passer par le “Congrès” l’exact contraire de ce non populaire pourtant indiscutable .
René Clémenti
Il faut toujours avoir trois choses à l’esprit quand on prononce le nom de M. Fillon:
– La première est qu’il a écrit dans son livre programme intitulé “Faire” que l’avortement était un droit fondamental.
– La deuxième est qu’il a dit ensuite dans une interview que “oui mais ce n’était pas ce qu’il voulait dire”…
– Et la troisième est qu’il a voté “pour” ici http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/975
Nous avons donc là, dans le meilleur des cas, une girouette et, dans le pire, un menteur.
Bref un homme politique de la droite molle dans toute sa splendeur.
Marcos
Il aurait pu dire quelque chose comme : “malgré mon peu d’empathie naturelle pour l’extrême-droite, françaises, français, vous comprendrez qu’après le traitement infâmant que je viens de subir je ne vous appelle pas à voter pour le candidat résiduel. Il y a des limites à ce qu’un être humain doté d’un minimum de sens moral peut accepter. Nous sommes des êtres libres, épris de vérité et de justice. Je m’abstiendrai de vous donner la moindre indication de vote.” Non, il était cocu, battu et content. Il s’est consolé en enfilant ses beaux costumes neufs.