Et ce sont les juges qui légalisent l’infanticide :
La cour d’assises de l’Aude a reconnu une femme de 43 ans responsable de la mort de son nouveau-né, caché en 2010 dans le congélateur familial.
Cette aide à domicile a été condamnée à cinq ans de prison dont 37 mois avec sursis pour « avoir volontairement privé son enfant de soin et d’alimentation au point d’entraîner sa mort ».
La peine retenue a permis à l’accusée, qui comparaissait libre, de ressortir également libre. Elle avait déjà purgé deux ans sous bracelet électronique. Face à une défense qui avait plaidé l’acquittement, les jurés ont reconnu que la désormais quadragénaire présentait des « troubles psychiques ou neuro-psychiques ayant altéré son discernement ». Ils ont assorti la peine d’une mise à l’épreuve de trois ans.
Ils ont suivi en partie les réquisitions de l’avocate générale. Reconnaissant elle aussi une « altération de la responsabilité » de l’accusée, dont il est « évident qu’elle faisait un déni de grossesse », celle-ci avait requis cinq ans de prison dont un avec sursis en retenant le chef d’« homicide volontaire ». […]
C’est le père du bébé qui l’avait retrouvé cinq mois plus tard dans le congélateur du domicile familial.
DUPORT
Déni de justice pour un déni de grossesse…
Collapsus
Pas un jour de prison pour l’assassinat de son enfant. Après l’avortement, on se dirige vers l’infanticide légalisé. C’est logique, pourquoi l’enfant devrait-il être mieux protégé après l’accouchement qu’avant ? Nos juges ne font que réparer une incohérence législative.