"Aucune résolution sur les droits des personnes Lesbiennes, Gay, Bisexuels et Transgenres (LGBT) n’a été proposée lors de la session en cours de l’Assemblée Générale des Nations Unies. […] Des personnes proches de ces milieux déclarent qu’il est probable qu’ils n’obtiendraient pas les votes nécessaires puisque de telles propositions sont généralement confrontées à l’opposition farouche des Etats membres de l’ONU. […]
Durant la dernière décennie, les résolutions faisant la promotion de larges droits en faveur des personnes LGBT ont essuyé le rejet des Etats Membres de l’ONU. Le langage des droits LGBT n'a été inséré dans les documents officiels de l’ONU que de manière indirecte, dans les résolutions qui faisaient mention de sujets tels que les exécutions sans procès judiciaire, ou la peine de mort, ou dans des déclarations non négociées dans le cadre de l’ONU, mais surtout non contraignantes. Même dans ces cas, les mentions de l'orientation sexuelle sont rares et ne concernent les sujets abordés qu’indirectement.
Les activistes des droits LGBT ont trouvé des moyens de contourner les obstacles pour promouvoir leur agenda politique. La machinerie des droits de l’homme de l’ONU, par exemple, fait une promotion continue des droits des LGBT même si cela ne peut en aucun cas créer de nouvelles obligations des droits de l’homme. Un exemple flagrant est l’appel du Comité des droits de l’homme aux Etats Membres pour qu’ils accordent aux couples homosexuels les mêmes avantages financiers que les couples hétérosexuels mariés.
De la même manière, le Conseil des Droits de L’Homme est devenu un forum de promotion des droits LGBT par les activistes. […] En juin, le Conseil aux Droits de l’homme a adopté une résolution dans laquelle il demande à l’OHCHR de procéder à une étude sur la discrimination en fonction de l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cela a été salué comme une première étape vers la création future de nouvelles obligations juridiques en droit international. Bien que n’ayant pas créé de droits LGBT, il a reconnu la catégorie des LBGT. Ce rapport est attendu pour le mois de décembre. Alors que la session actuelle de l’Assemblée Générale a été marquée sur le silence dans le domaine des droits LBGT, elle aura peut-être été le calme avant la tempête."
Par ailleurs, les juristes et les experts des droits de l’homme ont critiqué la Commission interaméricaine des droits de l’homme pour avoir outrepassé ses compétences en encourageant une tendance dangereuse qui ne fait que porter atteinte à la cause des droits de l’homme. Les critiques font suite à la décision de la commission de « renforcer ses compétences » pour faire la promotion de l’orientation sexuelle en créant une « unité pour les droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, trans et intersexe (LGBTI) ». La commission, qui est une branche de l’Organisation des Etats Américains, a qualifié la nouvelle unité de « partie prenante d’une nouvelle approche complète adoptée par la Cour interaméricaine des droits de l’homme ».