Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Mercredi dernier, organisé par l'Aspen Institute (qui est parrainé par Mary Robinson, Madeleine Albright et bien d'autres grands noms de la planète bien-pensante) un séminaire à Washington D.C. dans une série consacrée aux « 7 milliards » se penchait sur « La bonne gouvernance et le rendement-femmes ». Invitée d'honneur : Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et directeur exécutif d'ONU-Femmes, et Vaira Vike-Freiberga, ancienne présidente de Lettonie. Il n'y a qu'une solution à l'explosion démographique (mais oui, on nous rejoue la Population Bomb d'Ehrlich qui s'était si lourdement trompé) : c'est de rendre la contraception plus accessible dans le monde en voie de développement, tel était le leit-motiv.
[…] Il ne s'agit évidemment pas d'apporter aux femmes qui n'ont pas accès aux soins de base que nécessite leur état, l'accès à des personnels qualifiés pour suivre grossesses et accouchements qui font partie de « ce que nous devons faire ». Non : il faut réduire le nombre de grossesses. On ne contestera pas l'intérêt d'assurer aux jeunes filles une scolarisation plus longue afin d'éviter les mariages forcés et les grossesses précoces… Mais l'objectif est idéologique : « Si on pense au planning familial, si une femme décide seule du nombre d'enfants qu'elle peut avoir, alors nous lui donnons le pouvoir de faire ce qu'elle veut », a expliqué Mme Bachelet devant une salle comble. Le planning familial étant à ses yeux un droit et surtout un « droit essentiel » – planning dans le sens de maîtrise artificielle de la fécondité. […]
La soirée était parrainée et financée « généreusement » par USAID, la Fondation des Nations unies, la Fondation David & Lucile Packard, la Fondation William & Flora Hewlett. Ce 13 septembre, un événement similaire se déroule à l'heure où j'écris à New York en marge de l'ouverture de la 66e Assemblée générale des Nations unies, organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et National Geographic avec le soutien d'Aspen et de bien d'autres organisations gouvernementales ou non."