Cela se passe comme ça en Espagne :
"Le message est simple : c’est celui qu’entendent des milliers de femmes en Espagne où une part importante des « interruptions volontaires de la grossesse », comme on l’appelle dans la loi, ne sont que le résultat des pressions des employeurs. C’est un cri d’alarme que lance la Fundación Madrina (Fondation Marraine) qui œuvre pour aider les femmes et les mères qui risquent « l’exclusion », rapporte Infocatolica. Sur les 4.000 femmes par an aidées par la fondation, 80 % ont un problème relatif à l’emploi. Et sur ces 80 %, la moitié sont précisément en difficulté en raison d’une maternité.
La crise aidant, il y a un véritable « harcèlement » à l’égard de la maternité. Pour Conrado Giménez, président de la fondation, l’une de ses conséquences les plus claires est l’avortement : « Il y a une relation de cause à effet très directe. En temps de crise, les gouvernements approuvent des lois pour augmenter le recours à la contraception et ils diminuent les aides à la maternité. » Les entreprises considèrent les mères qui travaillent comme moins rentables, surtout celles qui ont des enfants de moins de trois ans. […]
Ce sont notamment les PME et les multinationales, mais aussi l’administration et le secteurs des médias où les conventions collectives sont très protectrices, qui pratiquent de manière explicite ou implicite ce « harcèlement » […].
Destiné à faire pression sur les femmes enceintes, le harcèlement vise aussi à en faire des « exemples » pour leurs compagnes qui « y penseront à deux fois » avant d’envisager la maternité. […]"
Mais bien sûr, ce sont les anti-avortements qui sont d'horribles personnages, hostiles à la liberté des femmes…
PK
Heureusement que leur corps leur appartienne sinon on se demande ce qu’on leur demanderait !
Il est très “amusant” de constater combien la dialectique pro-avortement, qui n’est de facto que celle de la Révolution, est facile à retourner tant elle est incohérente… surtout sur la durée…
Mais chut… il ne faut surtout pas le dire : silence, on tue…
Piline
Horrible. on voit bien à quelles dérive conduit petit à petit la logique de “la loi du plus fort”… incitation des femmes à retarder (abandonner) leurs désirs de grossesse, élimination des plus faibles, à savoir les enfants. (Alors même qu’on en fait des tonnes sur l’égalité homme/femme au travail. Pour congeler des ovocytes y’a du monde. Pour créer des crèches d’entreprises ou municipales il n’y a plus personne!)
Le chantage à l’emploi peut être une pression très forte, surtout en ce temps économiquement difficiles.
Enfin,cela existe déjà à l’état embryonnaire (si l’on me passe l’expression) en France. On m’a déjà demandé très clairement en entretien d’embauche si j’avais des projets familiaux à court ou moyen terme (comprendre: Est ce que vous allez nous pondre un bébé bientôt?) Et mon N+3 de là ou je travaille actuellement vient de faire passer la consigne qu’il valait mieux éviter de recruter des jeunes femmes car il en a marre des congés maternité. Ambiance…
lève-toi
Le monde entier git au pouvoir du diable.
C.B.
Comment concilient-ils cette haine de la maternité avec leur acceptation goulue de la retraite par répartition?