L'une des mesures adoptées pour relancer l'économie grecque est l'ouverture des magasins le dimanche, finalement imposée au pays dans le cadre de l'accord négocié avec la zone euro. Cette mesure, décriée par la majorité du peuple grec à l'initiative de l'Eglise orthodoxe, était en gestation depuis un certain temps déjà, mais Bruxelles profite de la vulnérabilité de la Grèce pour la faire passer. C'est tout juste si François Hollande ne s'en frottait pas les mains de satisfaction en annonçant la nouvelle, lui qui se fiche éperdument du peuple grec et garde toutes ses attentions pour la zone euro :
"L'objectif c'était de faire en sorte que la zone euro puisse être préservée dans son intégrité, dans son unité, dans sa solidarité".
Pour l'instant, l'imposition de l'Eglise grecque orthodoxe, réputée richissime, n'a pas encore été remise sur le tapis, Alexis Tsipras ayant amorcé un rapprochement de circonstance avec elle car 81% de la population se définit comme orthodoxe, mais cela pourrait bien revenir, car Bruxelles n'a pas les mêmes pudeurs lorsqu'il s'agit d'imposer aux nations des mesures anti-chrétiennes. Affaire à suivre.