Pacifiques ou violents ? par SAR Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Une attachée parlementaire extrémiste, incendiaire lors d’une manifestation a été interpellée par les forces de l’ordre à Paris. Les parlementaires de son mouvement de fanatiques demandent la dissolution des Brav-M qui s’avèrent être aujourd’hui la seule unité mobile policière capable d’intervenir rapidement sur les violences urbaines ou insurrectionnelles. Ces types d’expressions ne s’apparentent en rien aux manifestations qui ne peuvent être que pacifiques. Il suffit d’observer les grands rassemblements orchestrés par les syndicats responsables, même lorsqu’ils sont déterminés, bien encadrées par les services d’ordres de leurs représentants et par une police qui, par sa présence rassurante, s’évertue à œuvrer avec méthode pour assurer leur sécurité.

Les motivations politiques pour les casseurs et extrémistes violents importent peu. Tout est prétexte à révolte pour eux. L’insurrection (culturelle aujourd’hui à leur yeux) se présente comme seul but pour arriver à nous imposer une dictature (comme l’ont pratiqué les nazis, les fascistes ou les communistes soviétiques en d’autres temps avant de prendre le pouvoir). Pour ces factieux, la démocratie se révèle positive si elle abonde dans les sens de leurs désidératas mais ils la dénoncent comme soumise aux puissants et aux bourgeois dans le cas contraire. Leur justification erronée en se déclarant émanation du peuple leur sert de prétexte pour justifier toutes leurs dérives violentes.
Ces énergumènes enragés célèbrent comme outil de leur motivation la pire année vécue en France : 1793, celle de la barbarie, du populicide du peuple de France par une bourgeoisie manipulatrice, avide de pouvoir et s’enivrant du sang de nos compatriotes (la Révolution française, c’est 1789). Ils élèvent au rang de héros national, en lui vouant un culte et dans l’idée d’une réhabilitation injustifiée, l’infâme Robespierre, le pire des criminels de notre Histoire, à la fois populicide, infanticide et régicide.
À l’origine de plusieurs centaines de milliers de crimes, ce génocidaire mérite pour ces extrémistes sectaires une réhabilitation au même titre que la célébration de la terreur qui justifie de guillotiner ses ennemis sans autre forme de procès. La Révolution française, ce socle sur lequel s’est bâtie la république à une voix de majorité, n’est devenue pour eux qu’apologie de la violence et appelle à toutes les exactions criminelles, agressives et fanatiques.

La justification de leur forfaiture s’enracine dans une définition mensongère de la légitimité du peuple. Une poignée d’insurgés n’exprime pas une expression de la volonté populaire. L’autodéfense sociale, légitime dans leurs propos et leurs actes, ne justifie en rien une violence insurrectionnelle. L’insurgé même s’il exprime une revendication partagée par de nombreuses personnes, ne saurait trouver son expression dans la haine de l’autre, le désordre, le chaos et l’insurrection.

Il n’existe pas plusieurs peuples en France, contrairement à la volonté des déconstructeurs haineux de la France et des Français, extrémistes fanatiques et sectaires ou aux traîtres, tenant de la soumission à la gouvernance financière internationale et aux institutions illégitimes étrangères imposées par nos soi-disant « représentants » contre la volonté référendaire de nos compatriotes.

Le peuple de France se caractérise par son adhésion sans réserve (dans le respect individuel des croyances de chacun) aux valeurs patrimoniales éternelles de notre pays, historiques et culturelles, économiques et sociales, scientifiques et techniques, symboliques et identitaires, esthétiques et communes par le cœur ! Le temps aujourd’hui est venu de proposer une évolution de nos institutions pour vivre pleinement le XXIème siècle et les suivants. Les régimes divers et variés qui se suivent depuis deux siècles devenus obsolètes méritent d’être revisités avec des propositions à la hauteur des défis à venir.
Nous ne sommes pas dans une gestion du moment mais dans une anticipation dans tous les secteurs de nos vies. Pour cette raison, nous devons proposer une vraie démocratie avec une souveraineté partagée, apte par la subsidiarité à dialoguer et répondre au plus près de nos compatriotes aux défis à venir et à leurs volontés légitimes dans la gestion quotidienne. Apte, par une autorité indépendante capable de nous unir, à arbitrer sereinement avec bon sens, pour le bien commun, dans l’intérêt du peuple et œuvrant pour notre sauvegarde, notre indépendance et notre sécurité commune. Apte par des représentations collégiales à dégager les règles consensuelles, au niveau territorial, provincial et national, déterminées selon les attributions du territoire de proximité jusqu’à notre France unie métropolitaine et ultramarine.
Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme