Le Journal du dimanche du 2 décembre a présenté les résultats d’un sondage sur « Les Français et l’immigration ». Et si, même connaissant les incertitudes attachées à tout sondage, on en comparait les résultats avec les présupposés du Pacte de l’ONU pour l’immigration que la France s’apprête à signer au Maroc la semaine prochaine ?
Le premier présupposé est que l’immigration est une chance supplémentaire de prospérité (voire de bonheur ?) pour les pays d’accueil. Dans le sondage, dix questions sont posées concernant un rôle (positif, négatif ou neutre) de l’immigration en France sur plusieurs aspects. Le pourcentage le plus élevé pour un rôle positif est atteint pour deux aspects : pour la croissance économique et pour l’avenir du pays à long terme. Ce pourcentage n’est que de 21%. Cela signifie que 4 Français sur 5 au minimum pensent que le rôle de l’immigration n’est pas positif pour notre pays.
Deuxième présupposé : il ne faut pas discriminer les migrants, c’est-à-dire qu’il ne faut pas les distinguer. En fait, ce seraient des citoyens comme les autres (voire peut-être plus) si le sens du terme de citoyen ne venait par là même à se dissoudre. Même mieux : il faut que les pays censurent les média qui auraient l’idée d’imprimer (« de promouvoir » dans le langage onusien) des faits ou opinions contraires. Or, voilà-t-il pas que les Français associent immigration avec insécurité (66%, le pourcentage le plus élevé pour un rôle négatif, de négatif en matière d’impact sur la sécurité) et avec risque terroriste (53% pensent que les migrants augmentent le risque terroriste dans notre pays). Et 60% pensent qu’il faudrait mettre en place en France une immigration choisie(N.B. : par les Français) en fonction des besoins économiques (N.B. : de la France).
Troisième présupposé : quand on aime on ne compte pas. Aucun des objectifs, aucune des actions, aucun des engagements décrits minutieusement au profit des migrants dans le pacte ne sont chiffrés. Or, si 9% des Français pensent que l’immigration en France à un rôle positif sur l’équilibre des comptes publics, 64% (les deux-tiers) pensent qu’elle a un rôle négatif.
Quatrième présupposé : les migrants ne sont pas là pour s’intégrer. Au contraire, il est demandé aux pays d’accueil de faciliter le maintien des liens entre eux et leurs pays d’origine, au sein de communautés et de diasporas à structurer. Déjà, seulement 13% des Français pensent que l’immigration joue un rôle positif à la fois pour l’identité du pays (niotion dont le pacte ne parle jamais), pour le respect de la laïcité et pour la cohésion de la société française. Et 58% pensent que son rôle est négatif pour l’identité du pays, 64% (encore les deux-tiers) pour la cohésion de la société française.
Au final, à la question « de manière générale, comment évaluez-vous le rôle joué par l’immigration en France», le pourcentage de positif n’est que de 7% ! 66% (toujours les deux-tiers des Français) pensent que l’immigration joue globalement un rôle négatif en France. Or M.Macron a indiqué qu’il allait signer le pacte parce qu’il allait dans le sens de nos intérêts. On aimerait savoir comment M.Macron définit nos intérêts ; ou bien, a minima, comment il définit la France. Et on aimerait savoir ce que M.Macron compte faire d’un peuple qui pense si mal.
Collapsus
Pour Macron, l’immigration va dans le bon sens car elle détruit les racines et la cohésion de notre pays, elle dissout la chrétienté, elle métisse les peuples, elle supprime les frontières, elle détruit les nations.
C’est le rêve de tous les mondialistes et c’est pour cette raison que les oligarques l’ont porté au pouvoir en France. En bon petit soldat, il poursuit sa mission.