Le 30 mai, le « Pacte global pour la famille » a été présenté dans la Salle de presse du Vatican. Un document qui réaffirme le caractère sacré de la procréation, loin des délires récents de l’Académie pontificale pour la vie sur la procréation médicalement assistée et la contraception. Ceux qui pensaient que l’encyclique Humanae Vitae promulguée en 1968, était enterrée en sont pour leurs frais. Le Saint-Siège publie un texte qui réaffirme l’enseignement traditionnel de l’Eglise en matière de contraception et de contrôle des naissances. Ce document tire la sonnette d’alarme sur la baisse du taux de natalité, et s’inquiète de la promotion faite aux méthodes de procréation médicament assistée, que l’Eglise considère comme « moralement inacceptables ».
Le document encourage les couples infertiles à envisager l’adoption, exhortant les universités et les centres de recherche catholiques à promouvoir cette option, afin d’éviter le recours aux méthodes de reproduction artificielle, immorales.
Le Pacte promeut l’idéal du mariage chrétien, souhaite que les époux aient des familles nombreuses, propose aux écoles et aux parents de former avec un esprit chrétien les adolescents aux mystères de la vie et à la maîtrise de leur propre corps : des vérités de base pour des catholiques convaincus, mais qu’il est heureux d’entendre dans la période de confusion que traverse l’Eglise.
L’Etat a aussi son rôle à jouer, souligne le document, lui enjoignant de mener une politique familiale digne de ce nom, en accompagnant économiquement, par des baisses ou des crédits d’impôts, les couples récemment mariés.
La question des couples traversant des difficultés de toute sorte est abordé, afin de trouver des moyens concrets pour éviter le fléau du divorce.