La commission européenne laisse jusqu’à 2008 au Portugal pour corriger son déficit budgétaire afin qu’il rentre dans les critères du pacte de stabilité. Ce déficit, le plus important des 12 pays membres de la zone-euro, devrait atteindre les 6,2% de son PIB cette année, soit bien au-dessus des 3% autorisés.
Le problème vient surtout de la Banque centrale européenne, qui s’occupe uniquement du Pacte de stabilité et n’a aucun politique économique, monétaire et industrielle. Or, quand on compare les finances des pays ayant acceptés l’euro de ceux ayant conservé leur monnaie nationale (comme l’Angleterre…), on se prête à penser que la meilleure solution que peut prendre le Portugal, c’est de sortir de l’euro.
Voire, à la suite des Pays-Bas, de certains Italiens et de l’opinion publique allemande, de remettre en cause la monnaie unique. La crise économique s’aggrave et nos technocrates continuent de faire les autruches à Bruxelles.