Lors de la campagne présidentielle, les « confidences » d’Eric Zemmour sur « l’obsession de l’école inclusive » avaient fait scandale. Il avait déclaré préférer « accueillir » les enfants handicapés dans des « établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment », plutôt qu’en classe ordinaire. A quelques exceptions près, tout le monde lui était tombé dessus.
Le 8 novembre 2022, alors qu’il est auditionné par la commission du Sénat, Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, tient des propos qui font écho. Pap Ndiaye a déclaré :
« L’école inclusive, c’est une démarche extrêmement positive dont nous devons être fiers (…) mais, dans le même temps, il faut aussi reconnaître que tous les enfants ne peuvent pas être en milieu ordinaire ».
Il mentionne alors « l’existence du médico-éducatif » qui, de son point de vue, « ne doit pas être remise en cause » avec les « agrafages entre IME et milieu ordinaire », rappelant
« l’éventail des dispositions pour que les enfants présentant des besoins spécifiques puissent être accueillis en dehors du milieu ordinaire ».
Il évoque une situation « d’embolie générale » qui nécessite d’échanger avec ses collègues Braun (ministre de la Santé) et Darrieussecq (ministre des Personnes handicapées), ainsi que les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) qui, selon lui, sont « en phase sur ce constat et sur la nécessité de réfléchir sur cette question de manière un peu structurelle » pour ne
« pas se contenter d’ajouter des postes d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) qui, de toute façon, ne suffisent pas ».
Collapsus
https://youtu.be/HYuDC7CgLnY
Meltoisan
Qui connaît Braun et Darrieussecq ? Jadis les Français connaissaient le nom de leurs ministres…
Michel
Avec les macrono-gaucho-écolo-wokistes et leur idéologie imbécile, c’est toujours la même rengaine : l’important n’est pas ce que l’on dit mais d’où on le dit…
2018
Avec une même phrase, il y a de bonnes opinions et des mauvaises. C’est comme la différence entre les bons et les mauvais chausseurs.
philippe paternot
il ne faut jamais avoir raison trop tot, surtout quand les journalistes, les gouvernants sont de mauvaise foi