Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Dans sa lettre aux évêques d’Argentine, fin mars, le pape François
leur a demandé de gouverner l’Eglise d’Argentine en se référant au
document d’Aparecida, un texte issu de la rencontre des évêques
d’Amérique latine dont il avait assuré la présentation en 2007, lors de la visite de Benoît XVI dans ce sanctuaire marial du Brésil.
« Voilà les lignes de conduite qu’il nous faut à ce moment de l’histoire », leur écrivait-il.
Le texte a été traduit en son temps par les soins de La Croix et se trouve notamment ici.
Or sur la question de la famille et du respect de la vie, c’est un
texte on ne peut plus clair. Qui soutient par exemple le principe de
l’excommunication automatique des législateurs qui soutiennent
l’avortement mais aussi les autres atteintes graves à la famille
(paragraphe 436, ci-dessous). […](436) Nous espérons que les législateurs, les gouvernants et les
professionnels de la santé, conscients de la dignité de la vie humaine
et de l’enracinement de la famille dans nos peuples, la défendent et la
protègent contre les crimes abominables de l’avortement et de
l’euthanasie ; c’est leur responsabilité. Pour cela, devant des lois et
des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la
foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience.
Nous devons nous tenir à la “cohérence eucharistique”, c’est à dire,
être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et au
même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en
particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres
délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de
manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les
professionnels de la santé."