Après France Soir et La Tribune, c'est au tour des quatre quotidiens normands du groupe Hersant (GHM) de déposer le bilan : Paris Normandie, Havre Libre, Havre Presse et Le Progrès de Fécamp. Selon l'OJD (qui certifie la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, périodiques et de tout autre support de publicité), la diffusion totale des quatre quotidiens et de leurs suppléments a atteint 76 000 exemplaires en 2011, soit une baisse de 26 % depuis cinq ans.
Il a été demandé sur Facebook pourquoi il fallait sauver Paris Normandie. Seules 2 personnes ont voté à la proposition “ce journal est indispensable pour se tenir informé”. Les commentaires sont franchement critiques :
“Ce n’est qu’aux emplois et à l’activité économique que je pense, c’est-à-dire aux humains. Je ne vais pas m’apitoyer sur un journal qui ne livre aucune analyse critique (un édito, ça ne suffit pas !), et qui n’a pas su prendre le tournant de l’époque”
“Ce qui est dommageable dans cette éventuelle disparition, c’est la perte de travail pour certains. Pour le reste, je ne vais pas regretter Paris Normandie, son contenu indigent et son absence d’esprit critique.”
“Une BONNE presse quotidienne régionale est indispensable”
“Et pour ce, il faut qu’elle soit libre en ayant des lecteurs.”
Sauver Paris-Normandie, pour ses salariés, sans doute. Mais, pour ses lecteurs, il semblerait qu’il faille surtout changer Paris-Normandie.
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Le substrat humain de la haute Normandie et la mobilité professionnelle font aussi qu’on n’achète plus le journal comme avant et que la population qui lui était fidèle n’existe plus (très vieillissante et non renouvelée dans les mêmes conditions et dans les zones traditionnelles d’achat de ces journaux).
A ajouter la concurrence d’internet pour avoir vraiment une information différente.
Mais ce n’est qu’un début. Comme bien vu par les lecteurs, seule la presse papier vraiment d’opinion et celle vraiment spécialisée vont peut-être tenir le coup, mais sûrement pas avec des tirages énormes.
chouan 12
si la presse ne redisait pas les mensonges de la télé ou de la radio car qui n’a qu’un son de cloche n’a qu’un son et comme le son est le même pour tout le monde: l’AFP, on lirait volontiers les journaux mais pour lire le lendemain les mêmes aneries qu’on a vu à la télé la veille, il faut qu’ils se convertissent en Homme Nouveau!