Nous ne sommes que rarement déçus par les écrits musulmans.
Le jeune imam Mohamed Nadhir, après avoir expliqué il y a quelques temps que l’exécution d’un apostat n’était pas correcte si elle était injuste, rappelait récemment pour expliquer l’opposition musulmane à un mariage d’une femme musulmane à un non-musulman que
« à partir du moment où on donne la prédominance à un homme, si on donne la prédominance à un non-musulman, ça veut dire que le foyer sera géré par un non-musulman. Et le son de cloche de ce foyer, ce sera la mécréance. D’autant qu’Allah a interdit de donner la prédominance d’un mécréant sur un musulman dans le sens du statut juridique ».
Le recteur de la Grande mosquée de Paris M.Hafiz se flatte de faire apprendre par cœur à des jeunes enfants musulmans le hadith 14 de l’imam al-Nawawi qui édicte :
« Il n’est pas licite de faire couler le sang du musulman sauf s’il s’agit d’un des trois coupables que voici : le marié qui commet l’adultère, le meurtrier qui subira le sort de sa victime et l’apostat qui se sépare de la communauté musulmane ».
Ce que nous avons récemment appelé le délicat fumet du meurtre.
Alors continuons d’enrichir notre assortiment imamesque. Nous essayons de prendre des personnalités plutôt représentatives de cet islam doux, modéré, paisible et fraternel tant chanté par celui qui nous sert de Président, de cet islam qui vante le vivre-ensemble à condition qu’il soit islamique bien sûr, de cet islam qui signe sans barguigner toutes les chartes présentées par M.Darmanin. M.Amine Nejdi est l’imam de la grande mosquée de Tomblaine-Nancy. Il est aussi neurologue selon L’Est républicain. Il a été président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de Lorraine. Il était considéré comme un très proche de M.Anouar Kbibech qui a été président du CFCM (nous avouons de pas savoir ce que sont devenus les CRCM depuis le remplacement du CFCM par le FORIF) de 2015 à 2017. Le même article de L’Est républicain en 2017 explique que c’est M.Nejdi qui « a rédigé le texte lu dans toutes les mosquées de France après l’attentat du Bataclan » (ça nous rappelle tellement bien cette phrase de l’imam chenu Amar Lasfar « nous [les musulmans] disons les choses parfois en les emballant, c’est normal, parfois en les maquillant, c’est normal. Nous sommes dans un monde de communication »). M. Nejdi est donc un bon candidat.
Mais pourquoi M.Nejdi aujourd’hui ? Parce que M.Damien Rieu a publié récemment le tweet suivant qui était bien alléchant :
Tout en regrettant de n’avoir trouvé aucun indice quant à la date de cet enregistrement, peut-être bien destiné à un public marocain si on observe le drapeau qui figure sur la photo (mais le prêche est en français…), voilà le verbatim d’un texte parfois difficile à comprendre et en particulier pour les noms propres : un prophète (Mahomet ?), un guerrier ? une bataille (Badr ?) ? :
« La sunna [NDLR : comprendre la tradition rapportant les pratiques de Mahomet qui constituent un modèle à suivre pour la plupart des musulmans. La sunna est documentée dans les hadiths, comme ceux du cher al-Nawawi] parfois peut ajouter ce que le Coran n’a pas signalé. C’est par exemple le fait de lapider un homme ou une femme qui ont commis l’adultère. Dans le Coran, ce qui a été signalé, c’était la fornication. C’est le fait de flageller ceux qui ont commis la fornication. 100 coups de flagelle. On n’a pas parlé de tuer celui qui a commis l’adultère. C’est la sunna qui est venue en parler. C’est le prophète qui en a parlé. Sa parole qui vient compléter ce que le coran n’a peut-être pas abordé. Donc, le fait de nier la sunna est un acte pur de mécréance. Celui qui dit « on met de côté la sunna, on ne prend pas en compte, on ne prend que le coran », c’est quelqu’un qu’on considère comme mécréant. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas reconnu une grande partie de la religion musulmane.
Parmi les exemples qu’on peut citer, l’exemple de la bataille de [?]. A l’issue de la bataille, les musulmans avaient capturé 70 prisonniers parmi les polythéistes. Et là le prophète[ ?] a appelé quelques compagnons et leur a dit : « Je vais me concerter avec vous. Que pensez-vous que je dois faire de ces prisonniers-là ? ». XX [NDLR : nom incompréhensible] a dit : « On les prend les uns les autres et on les tue tous ». Le prophète ( ?) a dit : « Non, ce sont nos frères et il faut qu’ils se convertissent à l’islam. Le mieux c’est qu’ils paient une rançon et on les libère selon la rançon qu’ils ont payée ». Donc, il n’a pas attendu la révélation, il a donné son propre avis. Mais juste après, le coran est venu le corriger pour lui montrer que son choix n’était pas correct. Voilà la preuve, là, c’est la preuve directe. Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu [NDLR : passage très peu clair] et mis le mécréant hors de combat sur terre. Avant d’avoir prévalu sur terre. Vous voulez le bien d’ici-bas alors qu’Allah veut l’au-delà. Allah est puissant et sage. Là, il a réprimandé le prophète sur son choix, il l’a corrigé. Il a dit qu’il fallait les tuer ».
Cette charmante vidéo se termine par la phrase suivante : « Le djihad est un acte d’adoration très très bon ».
Si on comprend bien, M. Nejdi semble se féliciter du fait que, quand même, après quelques faiblesses initiales et bien humaines, entre coran et sunna, on choisit toujours l’option la plus meurtrière. Ainsi, l’adultère est bien puni de mort [NDLR : se rapporter encore au délicat al-Nawawi, tout ceci est bien cohérent] et les polythéistes prisonniers doivent être exécutés plutôt que soumis à rançon.
Bien sûr, cet extrait nous a entraîné à rechercher quelques autres morceaux de choix du même auteur. Nous avons ainsi retrouvé un article de 2013 qui donnait l’adresse internet pour retrouver les prêches et commentaires de M.Nejdi : http://al-wassat.com. Pour les courageux qui voudraient les passer en revue…
Le même article citait quelques commentaires de M.Nejdi à propos de la « tenue des croyantes » : On y apprend tout à la fois que « l’islam n’a pas imposé un habit particulier à la femme » et que « une femme qui adhère complètement aux principes islamiques se conforme automatiquement aux exigences de l’habillement prescrites par le Coran » ce qui nous a laissé songeur.
Nous y avons aussi appris que « la femme est libre de choisir ses vêtements… Grâce à la latitude qui leur est offerte, les femmes peuvent ainsi vivre pleinement leurs convictions spirituelles tout en s’intégrant à leur contexte social, quelle que soit leur époque » mais seulement si « certaines conditions sont réunies » [NDLR : conditions assez légères il faut bien le reconnaître : « sa tenue doit être large et opaque, elle ne doit pas ressembler (dans son ensemble) à l’habillement masculin, elle doit couvrir l’ensemble de son corps excepté son visage et ses mains » Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour se formaliser de ces quelques menues exigences !].
On retrouve aussi, toujours en 2013, un article dans lequel M.Nedji nous sert la propagande musulmane casher sur l’histoire :
« Allez voir au Moyen-âge, l’époque des Lumières, comment l’époque des Lumières a été construite. C’était bel et bien grâce à l’apport de la civilisation andalouse musulmane. Cette civilisation qui reste jusqu’à maintenant, l’une des meilleures civilisations qui a montré ce qu’est la vraie tolérance, ce que c’est que la vraie Fraternité, ce qu’est le respect des croyances religieuses. L’Islam, le Christianisme, le Judaïsme ont vécu pendant sept siècles durant, dans la paix en Andalousie sous l’égide de la législation musulmane. Chacun trouvait son compte, chacun trouvait sa liberté, aucun lieu de culte n’a été profané des autres religions. Allez demander aux Juifs Arabes, aux Chrétiens Arabes, qui vivent parmi les Musulmans depuis des siècles, est-ce que leurs droits sont bafoués ? Est-ce que leurs temples sont profanés ? Est-ce que leurs cimetières sont gammés [NDLR : M.Nejdi ne recule pas devant le néologisme le plus audacieux ] ? Et ils vous répondront qu’ils se sentent chez eux, qu’ils se sentent en protection avec l’Islam, parce que l’Islam n’est que la continuité des autres religions monothéistes.”
Et comme il ne faut jamais douter d’une possible désespérance interreligieuse, un autre article de 2016 de l’Est républicain nous apprend que M. Nejdi a été invité à intervenir au collège catholique du Sacré-Cœur à Nancy. Il a donc pu sortir la vulgate musulmane, il aurait eu tort de se priver :
« Il a évoqué les points de convergence des religions du Livre et expliqué que pour les musulmans, Jésus fait partie des cinq meilleurs prophètes, « il est né de manière extraordinaire, mais il n’est pas le Fils de Dieu. Nous croyons à tous les miracles auxquels croient les chrétiens. Dans la religion musulmane, le respect pour Jésus est fondamental ».
Moyennant quoi, le compte Cheikh Amine Nejdi Officiel nous donne à voir M.Nedji discutant avec le Procureur de la république de Metz pour discuter de la pénalisation des actes islamophobes alors qu’on pensait bêtement que l’islamophobie n’était pas [encore ?] une incrimination pénale.
Au final, encore un imam parfaitement intégré, ce qui souligne encore l’écart ontologique entre être intégré et être assimilé.
Addendum – voici la vidéo d’une conférence de cet imam, retirée, mais que Joachim Véliocas a retrouvée :
christianlair
Une ” religion ” de paix et d’amour , disent-ils ?……. Non merci ! ! ! ! ! ! !
zongadar
Ceci devrait être l’occasion de se former au minimum, par exemple, en écoutant les vidéos de Jean-Yves Nierrec de ‘Jésus le Messie’ ou des témoignages sur ‘MIssion Ismérie’.
philippe paternot
profitez en pour être édifié,
oui, lisez le coran, mais plume en main, relevez tous les versets qui vous font enrager, par catégories:
assassins(tuez les tous), 4:90
misogynes (la femme est un champ à labourer à loisir)
2:224, sadiques(du cuivre fondu à boire et des herbes sèches à manger pour les mécréants)18:97
scientifiques (la terre est plate comme un tapis)71:15
etc.