L’opposition à la redéfinition du « genre » par la convention d’Istanbul prend de l’ampleur dans toute l’Europe – comme le souligne le communiqué de DAVIA d’aujourd’hui (Domestic Abuse and Violence International Alliance, Alliance internationale contre les maltraitances et la violence domestique, qui compte 84 organisations membres de 32 pays d’Afrique, d’Asie, d’Australie, d’Europe, d’Amérique latine et d’Amérique du Nord. DAVIA a pour mission de veiller à ce que les réglementations sur les abus et violences domestiques s’appuient sur la science et promeuvent la famille et l’inclusion des sexes.).
Le 2 mai 2023 – Les récents événements à travers l’Europe révèlent une opposition de plus en plus forte à la redéfinition du mot « genre » donnée dans la Convention d’Istanbul. L’article 3 de la Convention d’Istanbul définit le terme « genre » comme « les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits, qu’une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes ». Le « sexe » n’est donc plus un fait biologique, mais une construction sociologique fluide.
Auparavant, l’opposition à l’idéologie du genre émanait principalement de groupes conservateurs. Mais depuis quelques mois, cette opposition s’est élargie aux législateurs, aux professionnels de la santé et aux membres du grand public qui se considèrent comme politiquement modérés ou libéraux :
- Le 21 décembre, Bern, Suisse : Le gouvernement suisse a rejeté l’idée d’introduire une option de troisième genre ou de non-genre dans les documents officiels. Le Conseil fédéral a expliqué que « le modèle de genre binaire est encore fortement ancré dans la société suisse ».
- Le 30 décembre, Amsterdam, Pays-Bas : Un article de Jan Kuitenbrouwer et Peter Vasterman a révélé de nombreuses failles dans le traitement médical expérimental des enfants souffrant de troubles du genre.
- Le 16 janvier, Londres, Angleterre : Le gouvernement de Rishi Sunak a annoncé qu’il empêcherait l’approbation du projet de loi sur la réforme de la reconnaissance du genre (Écosse).
- Le 5 février, Glasgow, Écosse : Devant des centaines de sympathisants, Kellie-Jay Keen s’est prononcée contre le fait que certaines personnes changent de sexe sur un coup de tête.
- Le 8 février, Stockholm, Suède : Les autorités médicales ont annoncé qu’elles commençaient à restreindre les traitements hormonaux de changement de sexe pour les mineurs.
- Le 10 mars, Madrid, Espagne : Après l’adoption de la nouvelle loi sur les transgenres autorisant les personnes à changer de sexe sans document médical, il a été signalé qu’une « avalanche » d’hommes, protestant contre l’application sexiste des lois espagnoles sur la violence domestique, avaient déposé une demande de changement de sexe pour devenir des femmes.
- Le 4 avril, Derby, Angleterre : Les autorités ont annoncé que la cycliste transgenre Emily Bridges ne serait pas autorisée à participer aux championnats de l’omnium britannique.
- Le 16 avril, Belfast, Irlande du Nord : Lors d’une manifestation publique animée « Let Women Speak » (Laissez les femmes s’exprimer), les présentateurs se sont prononcés contre la transition de genre.
- Le 21 avril, New York, Etats-Unis d’Amérique : Au cours d’un débat sur un nouveau traité portant sur les crimes contre l’humanité, la Pologne et la Hongrie ont annoncé leur opposition à la modification de la définition du terme « genre », qui est actuellement défini par les Nations unies comme « les hommes et les femmes dans le contexte de la société ».
Au vu de ces préoccupations scientifiques et de politique publique, DAVIA invite les législateurs et les législatrices à s’opposer à l’article 3 de la Convention d’Istanbul.
Collapsus
Prodigieux qu’on en soit au stade de recenser les quelques pays en Europe qui s’opposent à cette dégénérescence mentale. On nous aurait dit ça il y a 40 ans, on ne l’aurait jamais cru.