Le cardinal Martino, président du Conseil pontifical justice et paix, a souligné que :
"La foi chrétienne ne pourra jamais se traduire par une seule position politique : prétendre qu’un parti ou une option politique coïncident avec les expériences de la foi et de la vie chrétienne serait une équivoque dangereuse… Une diversité d’options sera toujours légitime, du moment qu’il s’agit de partis ou de choix qui ne contredisent pas la foi ou les valeurs chrétiennes."
Le cardinal Martino a insisté sur
"la nécessaire dimension éthique de la vie sociale et politique, non comme une dimension facultative, mais constitutive, dont dépend non seulement la qualité de la vie des personnes, des familles, des institutions et de l’Etat, mais plus radicalement leur survie même. Négliger la dimension éthique conduit inévitablement à la déshumanisation de la vie et des isntitutions, en transformant la vie sociale et politique en une jungle où domine la loi du plus fort.
L’enseignement social de l’Eglise ne vise pas à dicter des lois aux pouvoirs publics, ni à se déclarer en faveur d’un parti ou d’un autre, mais plutôt à sauver la personne et renouveler la société humaine. Le chrétien, motivé par la charité et par la justice, ne peut pas accepter passivement l’existence et le fonctionnement de ce qu’on appelle des structures de péché".