Le 10 janvier 2017, la Cour européenne des droit de l’homme a rendu public son constat unanime de non-violation du droit à la liberté religieuse des requérants dans l’affaire Osmanoglu et Kocabas c. Suisse. Cette affaire concerne l’obligation pour les filles pré-pubères des requérants de suivre des cours de natation mixte à l’école primaire.
La Cour européenne des droits de l’homme a statué que l’absence de dispense de cours obligatoire mixte de natation pour les élèves musulmanes n’enfreint pas le droit de leurs parents à la manifestation de leur religion. Elle a jugé que « l’intérêt des enfants à une scolarisation complète permettant une intégration sociale réussie selon les mœurs et coutumes locales prime sur le souhait des parents de voir leurs filles exemptées des cours de natation mixtes » (§ 97). La Troisième Section a noté également que les autorités ont offert des aménagements significatifs aux requérants en permettant à leurs filles de porter le burkini, et en leur assurant de se dévêtir et se doucher hors de la présence des garçons (§101).
Andreea Popescu, ancien juriste à la CEDH, a commenté ici cet arrêt de la CEDH. Elle ajoute pour les lecteurs du Salon Beige :
"Plus encore, cette affaire est moins une question de cours de natation ou d’objection/liberté de religion. Les autorités, pour respecter la conception des parents sur la pudeur inspirée de l’Islam, ont généreusement accommodé ce souhait en leur donnant la possibilité d’envoyer leurs filles de 7 et 9 ans en cours de natation en burkini, mais ils ont décliné cette offre. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas voulu se soumettre à l’ordre suisse. Les européens ne considèrent pas qu’il soit indécent pour des fillettes de prendre des cours mixtes de natation. Ainsi, on voit bien que c’est une question culturelle. Il s’agit d’imposer des règles islamiques en Europe, dans les écoles et dans la société en général. Cette revendication, comme toutes les autres de ce genre (voire par exemple l’affaire SAS c. France sur le port de la burqua) ont le but de subvertir notre culture commune, à savoir notre Civilisation Judéo-Chrétienne, pour la remplacer, à petits pas, avec celle Islamique. C’est le remplacement d’un système des valeurs avec un autre. L’Islam et le Christianisme ne sont pas la même chose, ainsi que leurs revendications respectives en Europe.
Face à cela, notre devoir est de défendre notre Civilisation Judéo-Chrétienne, basée sur les valeurs chrétiennes, qui est menacé non seulement par le Marxisme culturel, mais aussi par l’Islam. Si on commence à accepter des règles de vie en société inspirées par le Coran, et non pas par nos valeurs chrétiennes millénaires qui ont construit l’Occident, quelle sera la suivante revendication ? Où on s’arrêta ? On devra accepter aussi le mariage des mineures, les mutilations génitales ? La Suisse et la Cour ont bien compris l’enjeu, la dernière affirmant la nécessité de l’intégration des enfants selon « les mœurs et les coutumes locales »."