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France : Politique en France

Pas de réforme des retraites sans politique familiale

R Véronique Besse, député MPF, propose d'amender le projet de loi réformant les retraites en s'appuyant sur les forces vives de notre pays : les associations et les familles. Elle a ainsi déposé 3 amendements :

  • Prise en compte de l'activité des bénévoles dans les associations dans le calcul des droits à la retraite. Cela permettra de favoriser l'engagement associatif et de valoriser le mérite de ceux qui donnent leur temps gratuitement pour les autres.
  • Majoration de la retraite des mères de famille de 2 trimestres supplémentaires à partir du deuxième enfant.
  • Prise en compte des congés parentaux dans le calcul des droits à la retraite.

Pour Véronique Besse,

"Notre système de retraite ne peut être préservé que s’il s'accompagne d'une politique familiale ambitieuse car les enfants d'aujourd'hui seront les cotisants de demain."

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11 commentaires

  1. Ce n’est pas suffisant.
    La vraie question, dans l’ambiance et dans le temps que nous vivons, est de quoi vais -je disposer dans mon porte-monnaie pour nourrir la cohorte?
    La seule réponse est le salaire maternel et la reconnaissance du travail maternel.
    J’entends bien que son application ne doit pas être isolée, mais faire partie d’une politique d’ensemble comprenant les indispensables freins à la subtitution démographique et ce dans la perspective de l’inversion migratoire, l’inaccessibilité aux concubins, pacs et compagnie, de même aux polygammes et aux familles dont les enfant sont des criminels ou déliquants…
    Je rêve pour une autre fois.

  2. Cher Ethos, je rêve avec vous !

  3. Prendre en compte le bénévolat dans les associations pour le calcul des retraites ?
    C’est de la folie pure : la porte ouverte à tous les abus.
    Car qui contrôlera le ”bénévolat” ?
    Et qu’est-ce que du bénévolat qui donne des points de retraite, si ce n”est un travail rémunéré ?
    V. BESSE en intégrant cette mesure dans son projet de loi, pense ainsi le faire voter par la gauche ? Mais elle ne se rend pas compte du côté irréaliste et extrêmement explosif sur le plan des coûts, d’une telle mesure.

  4. “Prise en compte de l’activité des bénévoles dans les associations dans le calcul des droits à la retraite. Cela permettra de favoriser l’engagement associatif et de valoriser le mérite de ceux qui donnent leur temps gratuitement pour les autres.”
    Qu’est-ce que c’est que cette mesure socialiste-Bisounours ? L’engagement associatif n’est pas suffisamment valorisé en France ? On n’entend parler que de cela : “assoces” par-ci, “assoces”, par-là…
    Assoces qui sont, d’ailleurs, d’ores et déjà trèa largement subventionnées…
    Sans compter qu’elles sont en grande partie gauchistes : on va gagner des points de retraite pour aider les sanpapié à violer la loi ?
    Enfin, il faudrait arrêter un peu cette mentalité socialiste qui consiste à croire que le budget de l’Etat, ou les lois encadrant des mécanismes de prévoyance comme la retraite, sont faits pour modifier les comportements individuels dans le sens qui sied à l’idéologie de ceux qui proposent ces mesures.
    La retraite, ça consiste à mettre de côté le fruit de son travail pour ses vieux jours. Je ne vois pas à quelle production de richesse correspond une activité bénévole.
    Si les gens adhéraient à des associations pour travailler bénévolement dans des usines, ça pourrait se concevoir. Mais ce n’est évidemment pas le cas. On va “donner” des points de retraite aux gens parce qu’ils font partie d’une association de pêcheurs à la ligne ?
    Par définition, la contribution d’un bénévole à une association ne peut être mesurée, puisque son travail est gratuit, et que les prestations de l’association (quand elles existent) sont, elles aussi, bien souvent gratuites.
    A quelle épargne pourraient bien correspondre de tels points de retraite ? Cette mesure consisterait à “donner” des richesses qui n’existent pas. Il faudrait, donc, fatalement, les voler à quelqu’un.
    Cette idée est une aberration économique et sociale. Elle consiste à donner de l’argent en échange de “bons points” idéologiques. Ceux qui pensent juste, ceux qui font comme le pouvoir ordonne de faire recevraient des primes.
    Le fascisme et le socialisme, on a déjà donné, merci.

  5. “Salaire maternel” : je propose une allocation sociale, versée à vie par l’Etat, à ceux qui accepteraient de ne pas se suicider. Ca mérite bien une petite prime.

  6. @ Robert Marchenoir :
    voire à ceux qui ne sont pas malades et qui par conséquent ne coûtent rien et continue de contribuer à la richesse nationâââle.
    Pourquoi le suicide n’est-il pas l’objet d’amende ici-bas?

  7. Je suis consterné par ces commentaires.
    Le salaire maternel, l’inversion migratoire, etc. n’ont rien à voir avec les retraites… Faut peut-être pas tout confondre. Là, c’est l’examen de la réforme des retraites ! Et en l’occurence, les mesures proposées sont tout à fait appropriées et vont dans le bon sens pour les familles.
    Ensuite, je suis étonné que certains lecteurs du Salon Beige soient autant imprégnés de libéralisme. Les bénévoles des associations qui ne comptent pas leur temps pour faire vivre les communes rurales et les bénévoles des associations catholiques leur seront sans doute reconnaissants de cet excès de charité.
    C’est vrai, s’occuper des pauvres, ça ne créent pas de richesse… Salauds de pauvres !
    Cela dit, peut-être avez-vous raison, c’est peut-être mieux que ce soit l’Etat qui s’en occupe exclusivement en payant des fonctionnaires avec avec vos impôts et en créant un système d’assistanat soviétique.

  8. Tout à fait d’accord avec CV.
    C’est pas étonnant que les associations penchent à gauche si tous les cathos s’en désintéressent et estiment qu’elles sont inutiles !
    Je ne crois pas que la Doctrine Sociale de l’Église soit contre les mouvements associatifs, je crois même qu’elle les encourage…
    Alors oui à la proposition de ce député si elle est équilibrée et financée comme il se doit.

  9. Parmi les bénévoles, nos chefs et cheftaines (de louveteaux, louvettes, scouts, guides, routiers et guides-aînées) qui eux sont des vrais bénévoles (pas de “bénévoles rémunérés” comme dans certaines associations) pourraient avantageusement voir leur action valorisée: ils donnent gratuitement de leur temps, de leurs compétences, quand d’autres n’encadrent des colonies de vacances et autres centres de loisirs qu’en étant rémunérés; y a-t-il vraiment création de richesse grâce à ceux-ci, puisqu’ils sont payés, et non grâce à ceux-là, qui œuvrent bénévolement?
    Et les junior entreprises qui tournent grâce à du bénévolat?

  10. Cher CV,
    Tout se tient, surtout en matière démographique. C’est le cœur du problème du financement du système des retraites en France, tel qu’il existe depuis 1945, avec sa fameuse répartition keynésienne fondée sur la solidarité intergénérationnelle.
    Dans ce système, ce sont les cotisations des actifs qui paient immédiatement les pensions des retraités. Or, Le déséquilibre actuel du financement provient essentiellement de la baisse de la natalité et de l’allongement de la vie  moins de cotisants pour plus de retraités, et de la gourmandise des caisses de répartition à l’heure de l’informatique régnant…
    L’immigration n’est pas la réponse à ce drame annoncé, mais on continue de nous l’imposer alors qu’elle est, à elle seule, un coût effroyable sur le dos de l’économie générale du pays, sans parler du remplacement de population qu’elle engendre avec ses désastres humains grandissants. L’immigration ainsi pratiquée est un crime.
    Le meurtre de masse des enfants à naître depuis 1976 a fait perdre au pays plus qu’aucune guerre, plus sans doute que la peste noire en France, puisqu’il faut compter la descendance probable des parents ainsi tués et pas seulement non-nés. Ce sont eux qui manquent à l’appel aujourd’hui comme acteurs économiques et aiguillons.
    La proportion de femmes travaillant qui veulent avoir plusieurs enfants mais qui ne décident pas de les concevoir est importante dans la population active féminine. La raison en est la perte certaine de salaire, voire de chance de carrière.
    – Le salaire maternel est donc un salaire de remplacement pour soutenir la famille et la natalité.
    – La reconnaissance de la contribution essentielle de la mère, par un statut économique reconnu et consacré, est aussi un impératif
    tant psychologique que matériel. Il faut l’instaurer dans les CSP.
    Etc.
    Vous confondez une politique juste qui reste à reconstruire pour une autre fois, dans l’intérêt de la France et pour nos petits enfants, avec la chape de plomb soviétoïde plaquée sur la France en 1944-45 avec la SécuSoc et son acolyte, les URSSAF, sa pléthore d’improductifs etc.
    Je dois vous quitter non sans un cordial salut et prendrais plaisir à discuter avec vous de toutes ces questions à prendre ensemble, dans mon salon grand rouge. A moins que ce ne soit sous la pluie, sur la route entre Chartres et Paris, ou l’inverse.
    Ethos

  11. Cher Ethos,
    Sur le fond, la plupart d’entre nous sommes d’accord sur le salaire maternel, la reconnaissance du statut des mères de famille et sur l’immigration.
    Mais tout cela n’a rien à voir avec la réforme des retraites. Ce sont des questions complémentaires.
    Alors certes, pour relancer la natalité, ça ne suffit pas, mais arrêtons de cracher dans la soupe et soutenons plutôt les députés qui proposent des choses intelligentes et oeuvrent dans le bon sens !

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