Une parlementaire travailliste en vue, Sharon Dijksma, a une riche idée : sanctionner financièrement les femmes éduquées qui ne travaillent pas.
"Une femme bénéficiant d’une éducation élevée qui choisit de rester à la maison au lieu de travailler – c’est une destruction de capital. […] Si vous bénéficiez d’une éducation coûteuse aux frais de la société, vous ne devriez pas avoir le droit de jeter à la poubelle ce savoir sans être punie."
Cette position a suscité un tollé, certains blogueurs demandant que Dijksma commence par rembourser ses années d’études, puisqu’elle a commencé à deux reprises des cursus universitaires sans obtenir de diplôme. Mais la parlementaire est défendue par le Parti travailliste, premier parti du pays (et membre du groupe socialiste au parlement de l’UE).
Henri Védas (Via Brussels Journal)
Gex-Collet
Quel est le plus beau métier “féminin” au monde, si ce n’est celui de maman?
Une femme qui choisit d’élever, d’éduquer ses enfants, en un mot de donner son temps, sa vie pour sa famille, ne peut être que louée et remerciée. Et n’est-ce pas tout simplement son rôle?
Le point de vue de la rentabilité n’est peut-être pas rempli dans ces conditions.
Mais il faut aussi considérer que ces femmes “au foyer” ne rapportant rien (c’est une façon de voir la situation) ne coûtent pas étant donné que le temps qu’elles passent à s’occuper de leur famille n’est pas rémunéré à une tierce personne.
Les propos de cette parlementaire me choquent aussi dans le sens qu’elle accuse les femmes ayant reçu une éducation coûteuse et qu’elle souhaite pour ces dernières une punition.
Et la liberté du choix…? Sans entrer plus dans cette polémique, je pense que toute femme qui s’occupe de ses enfants “elle-même”, qu’elle ait fait des études ou non est une personne admirable. Si c’était plus souvent le cas, notre société se porterait certainement beaucoup mieux, et par le fait même la famille serait “sauvegardée”.
Denis Merlin
Le socialisme, c’est l’instrumentalisation de l’homme.
Au lieu d’être le dieu que Dieu a voulu que nous soyons, nous somme considérés comme des rouages de la parfaite machine sociale.
Après avoir confisqué les revenus des familles pour une éducation par l’Etat ; la collectivité va contrôler l’usage que la personne fera de son éducation.
D’ailleurs, une femme instruite qui reste à la maison pour faire l’éducation de ses enfants, fait profiter ceux-ci de son éducation (quelle chance pour ces enfants !), ou se tournera, si elle le veut, vers des actvités bénévoles, lesquelles bien qu’elles n’entrent pas dans la comptabilité nationale, n’en ont pas moins une valeur morale et même économique.
Même pas logique, même pas économique, mais surtout contraire à la dignité humaine, la proposition socialiste.
Denis Merlin
Une angoisse et une question, tout à coup : et si c’était un “poisson d’avril” ?
Gex-Collet
La même question me tarabuste…
Henri Védas
Si seulement… mais suivez le lien vers le Brussels Journal : son post date du 31 mars, et l’information semble dater du 22 mars. Avec les socialistes, c’est tous les jours le premier avril…
Pitch
Rembourser ses études, la pauvre, je ne vois pas l’intérêt… [Attention à la dignité des personnes, SVP. HV]
ronceveau
Elle estépouvantable cetteNéerlandaise …dans ses propos ,bien sur , [Respect des personnes !]… pauvre de nous …
une mère de famille
Tout en étant tout à fait d’accord avec Gex-Collet, je n’aime pas le ton de son commentaire. Attention, c’est le couple seul qui décide. Et la femme, si elle reste chez elle, doit impérativement continuer à se cultiver, ne pas avoir l’impression, sans oser le dire, de gâcher ses talents, et doit être prête à retravailler à tout moment car hélas on ne sait jamais…donc question qui n’est pas si simple qu’on pourrait croire ni si facile à résoudre.
une mère de famille
Où est passé mon commentaire ? Il n’était pas “beigement correct” ?… Djksma a complètement tort, mais les commentaires de Gex-Collet et Merlin sont un peu trop idéalistes…Je suis entourée de femmes qui auraient bien voulu continuer à rester chez elles mais qui ont dû retourner travailler pour aider leur mari, elles étaient diplômées mais ont dû accepter des petites situations…Parler du “rôle magnifique” de la femme pour lequel il faut la “remercier” me parait vrai bien sûr mais un peu déconnecté…
falguière
L’idée de Mms Djiksma montre sans surprise que nos socialistes européens (et pas seulement en France) sont comme depuis toujours de vrais marxistes, avec tout ce que cela implique comme totalitarisme déclaré ou masqué : “tous au kolkhose !! et la bourgeoise qui reste à la maison elle paiera !!”. La seule nuance par rapport aux années de plomb du socialo-communisme arc-bouté sur le mur de Berlin, c’est la justification de sa thèse par la “destruction de capital”. C’est toutefois une fausse nouveauté car l’on sait bien que le gauchisme rejoint le capitalisme dans un aspect qui n’est jamais mis en lumière : celui où l’on considère l’homme comme un objet au profit d’un système.
Diana Schafroth
Je suis choquée de lire de pareils propos, dégoûtée!! L’économie, toujours l’économie à tout prix! Et qui alors fera la génération de demain? Des femmes nées pour être mères, destinées à ce rôle, alors que d’autres feront tourner l’économie sous prétexte qu’elles ont suivi des études?? Donner la vie est un noble désir que beaucoup de femmes caressent, éduquées ou pas! Si seulement les hommes pouvaient en faire des bébés, les choses seraient tellement plus simples…
Cette femme a des idées profondément dénuées de sens et carrément révoltantes.
J’espère que c’est un GROS gag! Pas drôle… grotesque… venant d’une femme en plus…
Feravec
Je ne voudrais pas faire de la psychanalyse à quatre sous, mais il me semble qu’au-delà de la bêtise ( les femmes afghanes à 90% illettrées qui élèvent leurs enfants sont-elles le modèle de Sharon Dijksma ? ) ou de la vision idéologique de cette parlementaire, il y a un grand problème de relation ( disons plutôt d’amour ) vis-à-vis de sa propre mère.