La Commission d’enquête parlementaire relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif en tant qu’elles ont délégation de service public a été créée le 20 juin 2023 et a été constituée le 5 juillet 2023. Elle a pour objet d’identifier les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif. Elle rendra son rapport d’ici la fin décembre 2023.
Le 20 juillet, elle a entendu le journaliste Romain Molina (The Guardian, CNN, BBC, The New York Times ou Josimar), résidant à l’étranger pour des raisons de sécurité. Journaliste décrié par les rédactions de grands chemins, depuis plusieurs années, Romain Molina fait un travail d’investigation sur les coulisses du monde footballistique. Un travail qui lui vaut de nombreux procès. En avril 2020, il fait partie des journalistes qui signent une enquête dans le Guardian, dans laquelle le président de la fédération haïtienne de football, Yves Jean-Bart, est accusé d’avoir violé des jeunes joueuses. La même année, il publie deux autres enquêtes dans le New York Times, où il brocarde la fédération française de football. En septembre 2022, il publie dans le média norvégien Josimar une enquête intitulée 40 ans de silence où il égratigne les cadres de la FFF ayant gardé le silence sur des abus sexuels sur mineurs, pourtant connus.
Son témoignage explosif évoque les abus sexuels sur mineurs dans les fédérations et les clubs sportifs, football comme rugby, la prostitution, les rétro-commissions, la gestion financière scabreuse des clubs de football, trafic d’immigrés,… Selon lui, le journal L’Equipe possèderait des informations pouvant faire “sauter” la FFF. Il a notamment évoqué ce que certaines femmes devaient faire pour contenter certains dirigeants. Il a évoqué un système mafieux, des menaces physiques et des dérives sexuelles connus de certains médias et certaines autorités publiques et couverts au plus haut niveau de l’État français. Romain Molina a cité une trentaine de noms et fournira tous les documents à la commission. Sur un certain nombre d’affaires, il a déjà alerté le conseiller sport de l’Elysée, la directrice des sports et le ministère.
Concernant la Fédération des sports de combat, Molina a expliqué que les dirigeants de ladite fédération s’adonnent à des «partouzes» dès qu’ils sont en Algérie, en Azerbaïdjan ou en Thaïlande.
«Quand ils vont en Algérie, à Oran, ils ouvrent les chambres, il y a un cabaret à côté, c’est prostitution à gogo. En Azerbaïdjan, c’est prostitution à gogo. Et en Thaïlande, c’est prostitution à gogo. Cette fédération, si elle n’a pas de p****, elle ne peut pas fonctionner».
📺- Vidéo
🔵⚪ – Pour celles et ceux qui l'ont ratés et qui sont intéressés, voici l'intervention de @Romain_Molina devant la commission d'enquête de l'assemblée nationale sur les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport.#TeamOM #OM pic.twitter.com/H2x57j8c5Z
— Gaspard Savoureux OM 👽🍜 (@G_Savoureux_OM) July 20, 2023
margot
Il semble nettement plus difficile de mettre en cause les actes délicteux à l’encontre des jeunes dans foot (ou dans l’éducation nationale par exemple) que dans l’Eglise, où là immédiatement sont donnés en pâture, les noms des prêtres même lorsqu’ils peuvent être innocents. Il n’est pas difficile de comprendre que toute cette boue visait avant tout à détruire l’Eglise, ce que nous a confirmé le rapport de la Ciase.
Haizkolari
Ces dernières années j’ai recueilli deux témoignages orals indépendants sur la pratique suivante. Je n’ai pas de preuves, uniquement ces témoignages que je n’ai pas pu vérifier. Tout est à lire au conditionnel.
Dans des clubs de football, lors d’entrainements ou après des matchs, des enfants seraient drogués, et enlevés pour être conduits à des parties fines.
Ils ne se souviennent de rien après.
Récement, une syndicaliste policière témoignait que dans la plupart des pays comparbles aux notre, la brigade de policiers chargés de lutter contre la pédo-criminalité dangereuse, celle où l’on ne retrouve pas toujours les enfants, compte environ 200 à 300 policiers.
En France, il sont 19.
Irishman
Les gens coupables de pedocriminalité, s’ils ne sont pas condamnés à la hauteur de leurs crimes, sont définitivement perdus, car pour eux c’est la damnation éternelle qui les attend !
L’avertissement donné par le Christ lui-même est sans appel…