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Culture de mort : Avortement

Pilule : les politiques, laboratoires et les gynécologues ont menti

"La pilule est amère" est le titre du livre
témoignage de Marion Larat. A 19 ans, la jeune femme est
victime d'un AVC imputé à la pilule contraceptive de 3e génération
. En
décembre 2012, c'est la première à porter plainte contre le laboratoire Bayer et l'Agence du médicament.
Dans son livre, elle raconte ses séquelles après 9 opérations et des
mois de rééducation
, mais aussi son combat pour alerter les femmes sur
les risques de la pilule. Elle explique :

"Je veux rétablir la vérité sur la dangerosité des pilules, raconter ce
qu'il s'est réellement passé, pour que les gens comprennent que les
laboratoires et les gynécologues ont menti.
Je veux aussi montrer aux
autres victimes qu'il ne faut pas rester dans l'ombre, car aujourd'hui
elles ne sont plus seules. Je pense que c'était aussi une sorte de
thérapie pour moi. J'ai voulu dire qu'après un AVC, heureusement on peut
encore vivre un peu.  

MYTF1News : dans votre livre, vous vous en prenez aux laboratoires ? Ce sont les responsables selon vous ?

Oui. Les laboratoires sont des menteurs, et ils le savent. Je prenais
une pilule 3e génération. On les appelle des micro-pilules, ce qui
laisse entendre qu'elles sont inoffensives. C'est totalement trompeur.
En réalité, elles sont potentiellement encore plus dangereuses que les
autres pilules. Avant mon AVC, je ne fumais pas et j'étais sportive,
mais j'ai ce qu'on appelle un facteur de coagulation, un problème
qui touche 10% de la population française. Ce n'est pas une maladie,
mais il est interdit de prendre la pilule dans ces cas-là. On ne m'a
malheureusement jamais fait faire un test parce qu'en France, il coûte
100 euros et qu'il n'est donc pas effectué automatiquement. Il faut
avoir des antécédents. Je milite donc pour que ce test soit prescrit à
chaque fois que la pilule doit être donnée. 

[…] On
n'est plus dans les années 1960 où la pilule était vue comme le moyen de contraception
le plus inoffensif, car aujourd'hui on sait qu'elle a tué des femmes. […] Je me demande où sont les féministes dans ce combat […]

vous avez porté plainte en décembre 2012 et une enquête préliminaire
est en cours. Vous êtes prête à aller jusqu'au procès ?

Oui ! J'irai jusqu'au bout. Les choses se font étape par étape, mais j'ai tout mon temps."

L'Agence européenne du médicament s'est déclarée favorable, vendredi 11 octobre, aux pilules de 3e et 4e générations.

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11 commentaires

  1. “On se demande ou sont les féministes dans ce combat”
    Quel humour

  2. Il y a 20 décès en France chaque année à cause des “pilules”.

  3. Et il parait que l’on en retrouve des reste dans l’eau de consommation, elle ai pas belle la vie?qu’elle beau siècle que celui des lumières.

  4. CONTRACEPTIONS HORMONALES – EFFETS SECONDAIRES
    Toutes les méthodes de contraception hormonale sont des perturbateurs endocriniens.
    Elles consistent en l’administration de doses supra-physiologiques et éventuellement de manière dyschronologiques d’hormones synthétiques à effet progestatif très souvent associées à des hormones œstrogéniques (traitement combiné ou séquentiel).
    Le traitement hormonal inhibe l’ovulation, aminci la muqueuse utérine, épaissi la glaire cervicale.
    L’administration peut être orale, transdermique (patch), sous cutanée (implant), intramusculaire (dépôts), intravaginale (anneau) ou intra-matricielle (dispositif intra-utérin).
    Quelque soit le mode d’administration, les effets secondaires sont (dans une certaine mesure) variables mais communs à tout traitement hormonal, plus ou moins grave, plus ou moins fréquents.
    Ils peuvent être selon les cas (dépendant de la femme et/ou du produit) :
    effets « bénins »
    – prise de poids
    – rétention hydrique,
    – céphalées,
    – migraines, nausées
    – acné
    – tension au niveau des seins (parfois douloureuse, mastodynies)
    – douleurs abdominales
    – augmentation des infections génitales basses
    effets « plus lourds » :
    – aggravation de troubles hépatiques (lipides et cholestérol) ou vésiculaires,
    – déséquilibre d’un diabète, (insulinorésistance)
    – réduction de la fertilité après arrêt, (parfois aménorrhée post-pillule, ménopause anticipée)
    – développement de kystes folliculaires ovariens
    effets « sérieux » :
    – hypertension, (augmentation de la synthèse de l’angiotensine)
    – troubles circulatoires (troubles de la coagulation, thrombo-embolies, embolies pulmonaires, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral), par augmentation du fibrinogène et facteurs de coagulation, diminution de l’antithrombine III et protéine S)
    – augmentation des risques de cancer (dysplasie du col de la matrice, seins ou autres (ovaire))
    – aggravation d’une insuffisance rénale diabétique ou de troubles neurologiques ou rétiniens.
    – déminéralisation osseuse et ostéoporose.
    Dans tous les cas la femme qui souhaite utiliser une contraception hormonale évitera de fumer (co‑facteur de risque majeur), réduira la consommation d’alcool, surveillera sa tension artérielle, sa glycémie et les lipides sanguins, et sera suivie régulièrement au point de vue dépistage du cancer (frottis vaginal, examen des seins et des ganglions).
    Certains médicaments « inducteurs enzymatiques » (antibiotiques, anticonvulsivants, ..) ou produits naturels peuvent interférer avec le traitement hormonal.
    Certes la fréquence de ces effets secondaires est très variable, mais une contraception hormonale mérite d’être prescrite par un médecin, après un bilan de santé, et d’être suivie régulièrement.
    La mise à disposition sans contrôle sérieux est un acte irresponsable coupable.
    La plupart des hormones synthétiques éliminées et leurs métabolites ne peuvent être métabolisées par les bactéries dans les systèmes d’épuration et passent à travers tous les systèmes de filtration. Elles se retrouvent dans les effluents, les fleuves et finalement dans la mer, où elles sont réabsorbées et agissent comme perturbateurs endocriniens, entre autre sur les poissons. Outre l’impact (recherché) sur la femme, la contraception hormonale a aussi un impact sur l’environnement.
    John-Paul

  5. le traitement par des perturbateurs endocriniens a beaucoup d’inconvénients et d’effets secondaires.
    Il faut les mettre en parallèle avec les “bénéfices”.
    Ils ne doivent jamais être pris “à la légère” et doivent être prescrits par un médecin qui suivra sa patiente. Cela diminuera un peu les risques.
    John-Paul

  6. De toutes façons la pilule, comme tout autre médicament, représente un danger potentiel… Le risque zéro n’existant pas, on sait très bien que prendre un moyen contraceptif hormonal n’est pas anodin ! On a l’impression de le découvrir aujourd’hui !
    Le fait est, aussi, que les jeunes filles se font prescrire la pilule par le généraliste sans pour autant faire les examens préliminaires ! Qu’il devrait être interdit de prendre la pilule lorsqu’on fume ! (dixit ma gynécologue) Mais les gens ne sont pas raisonnables, on peut bien leur dire qu’il y a danger, ils choisiront leur confort avant tout !
    C’est très courageux à cette jeune fille victime d’un AVC de se battre pour que plus de dépistages soient effectués, encore faut-il qu’il y ait une prise de conscience collective !

  7. Je me permets de venir ici pour parler de mon histoire avec la pilule.
    En septembre 2011, je partais faire un magnifique voyage au Québec. Pour éviter d’être indisposée pendant mes vacances, j’ai demandé à avoir la pilule. Ce qui me les repoussait. J’ai donc pris la pilule, en sachant qu’aucune me convient. Les pilules qui sont sensées outre leurs “vertus” qu’on connait, nous régler impeccablement, nous aider quand on fume et quand on a de l’acné…ou même calmer les grosses migraines que nous pouvons avoir quand nous sommes indisposés. Les petites, moyennes ou fortement dosées. Pour ma part, aucune ne convenait ! Me provoquant des nodules au niveau des seins, impossible de me coucher sur le ventre.(Peur d’avoir un cancer du sein, puisque ma maman en a eu un en 2000) Et migraines toujours présentes.
    Bref, je l’ai prise pour être tranquille.
    Je suis partie le 15 septembre en avion et revenue le 28. J’ai beaucoup marché là bas. Quand je suis revenue, le week-end qui a suivi, mon ami et moi, sommes partis sur Guérande. En camping. Malheureusement, j’avais dut dormir dans ma voiture (très mal dormi) Le dimanche soir, j’avais mal à mes jambes. Pour moi, c’était normal. Mais le lundi matin a été cata ! Impossible de poser mon pied droit par terre. Une énorme douleur, l’impression que ma jambe faisait 10 cm de plus et très lourde. Le lundi est passé en boitant, le mardi, au boulot et le mercredi aussi. Je pensais que c’était un froissage de muscles. Jusqu’à ce que ma soeur me dise qu’il fallait faire attention à la phlébite ! Mes escaliers à monter difficilement à cloche pied, essoufflée, transpirante. Pris rdv le jeudi midi. 1 cm de différence avec l’autre jambe. Quand j’ai dit au médecin risque phlébite, elle m’a dit oui. Partie le soir à la clinique. En effet, bien une phlébite. deux caillots dans le mollet. Pour moi, ce ne sont que les personnes âgées qui ont ça. Et puis le médecin m’a demandé s’il y avait autre chose. Je lui ai parlé de mes escaliers, sueurs, essoufflements… Il m’a dit, ah ça c’est plus grave. Il est parti voir sa secrétaire et est revenu avec un rdv à Nantes pour une scintigraphie à 7h du matin le lendemain. Risque d’embolie pulmonaire. Arrivée là-bas, c’était bien ça. 3 caillots remontés aux poumons. Revenue d’urgence à Cholet. 20% d’oxygène en moins. Les médecins qui m’ont suivis et qui me suivent, car maintenant que j’ai eu ça, en cas de grossesse, opération… il y a une marche à suivre… Ils m’ont tous dit la même chose. Quand j’ai dit “pilule” Ils m’ont dit “ah ben ne cherchez pas plus loin, c’est ça. Vu un endocrinologue pour autre chose, dit pareil. Je me remercie le ciel d’être là encore. Pendant mon transfert, j’essayais d’être calme, de ne pas être alarmante pour protéger ma famille, mais ma grande soeur, elle qui est sensible n’a pas tenu. Au fond de moi, j’étais pas très bien non plus. J’avais arrêté de fumer en 2010 et ce n’était pas à cause de ça, et non héréditaire.
    Aujourd’hui, je ne veux plus entendre parler de la pilule ! Quand on sait qu’elles sont distribuées gratuitement à des mineures et qu’il n’y a plus besoin de l’autorisation parentale. Et quand on voit que beaucoup de filles fument. Mon Dieu, les pauvres. Comment les alerter sur toutes ces cochonneries qu’on nous distribue.

  8. Je rajoute aussi que beaucoup de troubles évoqués plus haut par amiral se sont produits chez moi. Nausées, prise de poids, et kystes liquidiens au niveau des ovaires. De très fortes douleurs dans le bas ventre, l’impression qu’on m’arrachait les ovaires. A me plier et à tomber dans les pommes au lyçée. Les médecins de l’époque disaient que c’était psy. Le stress… Je suis quelqu’un qui stresse beaucoup. Je fais des poussées d’eczéma. Mais malgré ça, les troubles du passé ne font plus partie de ma vie à présent.
    Je prenais la diane 35 en 1998-1999. Je fumais et j’avais de l’acné. Arrêté de fumer en 2001 et repris en 2004. Je prenais une autre pilule pendant l’arrêt du tabac. Eu les mêmes symptômes. Mal aux seins, douleurs dans le bas ventre.

  9. @ Elodie
    Je ne sais pas qui vous a dit qu’il existait des pilules qui ralentissaient les maux de tête !!! Au contraire, elles les favorisent ! J’ai pour ma part pris la pilule plusieurs années avec des plages d’interruption et à chaque fois j’avais des maux de tête… Le gynécoloque me disait bien que selon le type de pilule pouvait atténuer ces migraines mais pas les stopper… Quand au mélange tabac et pilule, c’est plus que dangereux !!! Tous les (bons) gynécologues le disent ! Pour ma part, avec mon hypertension, la pilule a vite été arrêtée… Les patients croient ce qui les arrangent et entendent ce qu’ils veulent aussi !

  10. @rebellion
    les maux de tête arrivaient beaucoup en période. Mon gynéco ne me disait pas que c’était néfaste le mélange des deux. Après le fait de dire que les patients croient ce qui les arrangent et entendent ce qu’ils veulent aussi, je ne suis pas tout à fait d’accord. Car certaines personnes sont très vicieuses pour se servir de la crédulité des gens. Quand on parle de quelque chose de nouveau ou l’on croit que c’est bon, on le prend. Cependant, il faut bien lire entre les lignes. On est tous pareils ! Il n’y a pas que “les patients”. Toute personne s’attend à vivre dans un monde parfait. Tout le monde croit faire des bons choix, car les mauvaises personnes soufflent ce qu’ils veulent entendre. Et hop ! On nous embobine. Et ça, pour beaucoup d’autres choses, ça se passe comme ça. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Nous ne sommes pas au courant de tout. Ca se découvre petit à petit. Malheureusement, on en parle pas à la télé.

  11. Bonjour,
    Merci pour cet article. Une poussée d’acné peut être causée par la prise de pilule mais ce témoignage montre que l’acné est un risque minime par rapport à un AVC. L’utilisation de la pilule est à repenser très sérieusement.

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