Minute dénonce les folles idées confiscatoires de politiciens qui se croient de droite. Extrait :
Un autre qui perd en crédibilité, si tant est qu’il lui en restait, et, plus grave, en fait perdre encore un peu plus à la « droite de gouvernement », c’est Guillaume Peltier. L’ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy – et ex-FN, et ex-MNR, et ex-MPF, et décidément bien parti pour finir dans une quelconque formation so- cial-démocrate qui se voudra la championne de l’Etat providence – se veut désormais le héraut de la France rurale.
Le député LR du Loir-et-Cher, qui s’est récemment défini comme « travailliste », a-t-il voulu prouver qu’il marchait sur les traces du parti britannique – avant l’ère Tony Blair – et sur celles de Jacques Chirac, qui s’était lui aussi, dans les années 1970, défini ainsi ? Il a eu l’idée de proposer un « chèque carburant »– sur le modèle des « tickets restaurant » – de 100 euros mensuels au profit des salariés qui verraient ainsi une partie de leur plein d’essence payé par leur entreprise. Il s’agit en fait d’élargir aux automobilistes la prise en charge, déjà obligatoire, de la moitié du coût de l’abonnement pour les transports en commun. Cent euros par mois pour les 13 millions de Français qui prennent leur voiture tous les matins pour aller bosser, voilà une idée qu’elle va être populaire !
En avril dernier, un texte de même teneur avait été présenté à l’Assemblée nationale par le groupe Les Républicains, à l’initiative, déjà, de Guillaume Peltier. Il visait à instaurer un« ticket carburant » d’un montant maximum de 15 euros par jour de travail et financé par l’employeur à hauteur de 60 % ! Le raisonnement de la droite serait-il donc devenu, non plus qu’il faut alléger les charges des entreprises mais qu’il faut les alourdir à proportion que l’Etat augmente les charges pesant sur les salariés ? Etonnante évolution qui voit les entreprises appelées à remédier aux carences de l’Etat, en plus de subir les conséquences de sa politique ! Le dispositif était facultatif, laissé à libre appréciation des entreprises, mais qui d’autre que les grosses structures aurait pu l’accepter ?
Par 64 voix contre 42, le texte avait été rejeté, mais Peltier, sûr de tenir là une vraie bonne idée, avait persévéré. Et promis d’obtenir de son ex-ami politique Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, de faire usage dans son cher Loir-et-Cher du « droit d’expérimentation » pour tester la mesure « qui s’adresse aux salariés vivant ou travaillant en dehors d’une agglomération de 100 000 habitants », avait-il expliqué, celles-ci étant réputées disposer de transports en commun suffisants.
Le mois dernier, en sa qualité de président du « groupe de l’Union de la droite et du centre » au conseil régional du Centre-Val de Loire, Guillaume Peltier a donc proposé que la région« soit candidate à l’expérimentation de la mise en place d’un ticket carburant que proposeraient des entreprises volontaires ». Par 38 voix contre 37, la proposition a été rejetée, la gauche s’y étant opposée.
Faute d’avoir abouti, il revient donc par la voie législative, en compagnie, cette fois, de Damien Abad, député de l’Ain et vice-président des Républicains. Avec une trentaine de députés LR, des sénateurs, une flopées de maires, conseillers départementaux ou régionaux, ils ont même lancé un « appel des territoires » :« Près de 13 millions de travailleurs ne bénéficient ni de réseaux de mobilité, ni de prise en charge de leur frais de transport. Nous proposons de créer pour les salariés des territoires un chèque carburant d’un montant de 100 euros par mois. »
Toujours financé par les entreprises ? Pas totalement. Ou moins. Ou plus du tout. Ce n’est pas clair. Guillaume Peltier, de plateau de télévision en plateau de télévision, explique qu’il a trouvé un moyen de financer son « chèque carburant » : la création d’une taxe – on se disait bien ! – sur les bénéfices des sociétés d’autoroutes, autoroutes, qui rappelons-le, ont été privatisées… par la droite. Depuis la privatisation en 2006, explique Peltier, « elles se sont distribué près de 15 milliards de dividendes. Il s’agit donc d’un monopole et d’une rente excessive. Il est légitime que les plus fortunés et les plus puissants contribuent à l’effort collectif. […] Nous voulons récompenser la France qui travaille, celle des classes moyennes, des milieux de cordée. »
La proposition garde cependant une faiblesse que Peltier s’est bien gardé de soulever. Les sociétés d’autoroutes – Vinci par exemple – ne sont pas connues pour être philanthropes. Si elles sont taxées sur leurs bénéfices, elles vont en répercuter le coût sur le prix des péages acquitté par les automobilistes. Tant sur ceux qui empruntent l’autoroute pour leurs loisirs, que sur ceux qui l’utilisent pour aller travailler et auront perçu le « chèque carburant » de leur entreprise. Faudra-t-il alors légiférer pour instaurer un « chèque autoroute » ?
Michel
LR, le parti inutile aux Français : c’est un simple faire-valoir de la Gauche, LREM compris.
Collapsus
La surenchère démagogique de TOUS LES PARTIS pour accéder au pouvoir, c’est l’essence même de la démocratie. Quoi de plus facile que de sortir le carnet de chèques pendant la campagne électorale pour acheter les bulletins ? C’est comme ça que la fiscalité s’est envolé et que l’endettement du pays a explosé à tel point qu’on en est à payer les intérêts des intérêts sans pouvoir rembourser la dette elle-même qui augmente, augmente tranquillement depuis 50 ans sans que personne ne s’en inquiète.
Ce n’est pas grave, ce sera à nos successeurs ou à nos enfants de payer l’ardoise de l’impéritie de nos gouvernants successifs. Alors tapons allègrement dans la caisse car le plus important est d’accéder au pouvoir !
Gaudete
Ces Lr une autre bande de bras cassés. Qu’on commence à faire l’égalité entre les français: 1° proposition pour calmer ces nervis de la politique : le smic à tous les députés et il y aura moins de clients,passage de 34 ministres à 10, diminution du train de vie de l’Elysée divisé par 10 et étant le locataire de l’elysée le pseudo président paye son loyer, son électricité son eau comme tous les français, plus de retraite à x milliers d’euros pour les ministres les sénateurs et les députés Quant au président il n’a plus son job donc il repart au boulot comme tout le monde et sans compensation etc etc etc Quant au millefeuille local destruction totale, on ne garde que les maires et les députés tout le reste à la soupe; et là ce sera au bas mot 150 milliards d’économisés tous les ans etc etc etc
DUPORT
LR fait exactement la même politique que les socialistes.
Ils votent les mêmes lois, ou lorsqu’ils ne les votent pas, ils pratiquent l’absentéisme pour permettre aux socialistes de l’emporter…
Il n’y a même pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre les socialistes et LR