"Devoir d’état", "une contrainte qui a du sens", etc… le site officiel de l’enseignement catholique parisien ne trouve pas ses mots au milieu de contradictions, pour expliquer que les enfants doivent venir à l’école le lundi de Pentecôte alors qu’ils n’y sont pas tenus.
Il y a au moins une phrase relativement claire dans ce communiqué signé par une anonyme direction diocésaine de l’enseignement catholique de Paris : "Elle (NDLR : la contrainte de travailler) indique la priorité selon laquelle les autres projets et engagements doivent être appréciés". Bien compris : rien de bien catho dans les autres projets non plus. On peut y lire aussi : "Le long week-end de la Pentecôte permettait un certain nombre de rassemblements familiaux ou religieux, ce dont on ne peut que se réjouir" puisque maintenant c’est du domaine du passé…
D’autres responsables de l’enseignement catholique ont opté pour une journée pédagogique le lundi de Pentecôte, permettant ainsi aux enfants de poursuivre ces rassemblements familiaux et religieux. Ce qui nous réjouit! Mais ils ne comptent peut-être pas des fils de ministre (ou de premier ministre?) parmi leurs élèves…