"A propos des échecs industriels de la PMA qui sont un massacre permanent, le rapport nous dit que, en 2011, 282.353 embryons ont été conçus par FIV et que seulement 7% d’entre eux ont abouti à des naissances. Sur ces 282.353 embryons, près de la moitié n’ont été ni transférés (in utero) ni congelés. Sur les 88.848 embryons qui ont été transférés directement après une FIV, seulement 14,9% ont donné naissance à un enfant ; sur les 62.680 embryons qui ont été congelés, le taux de réussite a été de 6,6%."
On lit dans l'instruction Dignitas personae, publiée en 2008 :
"la fécondation in vitro implique l’élimination volontairement acceptée d’un nombre conséquent d’embryons. Certains pensaient que cela était dû à une technique encore imparfaite. L’expérience a montré, au contraire, que toutes les techniques de fécondation in vitro se déroulent en réalité comme si l’embryon humain était un simple amas de cellules qui sont utilisées, sélectionnées ou écartées.
Certes, environ le tiers des femmes qui ont recours à la procréation artificielle parviennent à avoir un enfant. Cependant, compte tenu du rapport entre le nombre total d’embryons produits et ceux effectivement nés, le nombre d’embryons sacrifiés reste très élevé. Ces pertes sont acceptées par les spécialistes des techniques de fécondation in vitro comme le prix à payer pour obtenir des résultats concluants. Il est très préoccupant de voir qu’en ce domaine, la recherche ne semble pas porter un réel intérêt au droit à la vie de chaque embryon, mais vise surtout à obtenir de meilleurs résultats en termes de pourcentage d’enfants nés par rapport aux femmes qui initient un traitement."