La Fondation Lejeune réagit à la tribune des 130 médecins et biologistes :
"A trois jours de la Journée mondiale de la trisomie, lundi 21 mars, visant à faire connaître la réalité de la trisomie 21 et le potentiel positif des personnes porteuses de cette particularité génétique, la Fondation Jérôme Lejeune dénonce le message eugéniste véhiculé par le manifeste des scientifiques transgresseurs portant sur la procréation médicalement assistée.
Réunis autour du gynécologue René Frydman, plus de 130 médecins et biologistes de la reproduction ont publié, dans Le Monde de ce jour un manifeste pour « mettre fin aux incohérences de la politique d’aide à la procréation ».
Dans ce manifeste ils ne se contentent pas d’avouer d’avoir « aidé des couples homosexuels à avoir des enfants, même si la loi l’interdit ». Ils s’offusquent du fait que la trisomie 21 ne soit pas dépistée dans le cadre d’une PMA : « aujourd’hui, la trisomie 21, par exemple, n’est pas dépistée en cas de fécondation in vitro, car ces embryons peuvent donner naissance à des enfants viables ».
Ce qui laisse penser que les personnes porteuses de trisomie 21 seraient des monstres, des poisons, un danger dont il faut se protéger pour éviter le malheur.
Ce qui est faux, discriminant, déshumanisant.
A quelques jours du 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle l’importance des messages positifs à exprimer aux personnes trisomiques et les initiatives qu’elle conduit dans cette intention :
> Vidéo How do you see me, déjà vue plus de 120 000 fois, élaborée par un collectif d’associations européennes et l’agence de communication Saatchi Saatchi
> Pétition Stop Discriminating Down (près de 30 000 signatures)
> « Les Premières victimes du transhumanisme », nouveau livre de Jean-Marie Le Méné sur l’éradication des enfants trisomiques"