Alors que la France s’apprête à étendre la Procréation Médicalement Assistée, le docteur Alexandra Henrion-Caude, épigénéticienne et directeur de recherche à l’Inserm, tire la sonnette d’alarme. Avec très peu de recul scientifique sur les pratiques concernées et des contrôles en dessous de tout, l’épigénéticienne livre ses inquiétudes sur les enfants à naître et la société en devenir.
Peu de scientifiques osent le dire : certaines pathologies se retrouvent surreprésentées chez les enfants nés d’une PMA. Fertilité plus faible chez les petits garçons, syndromes récurrents, les conséquences de cette pratique promue par les politiques semblent loin d’être maîtrisées.
Face à des risques pour la santé des enfants à naître, la plupart des médecins adoptent le déni. Rares sont les professionnels de santé qui disent la vérité aux parents sur les risques de complications de santé que pourront porter leurs futurs enfants. De même, les pratiques de stimulation hormonale revêtent un caractère invasif important pour les femmes sans qu’elles en soient informées au préalable…