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Voici un petit florilège de quelques annonces parues dans vos medias préférés. S’agit-il d’informations bien réelles ou sommes nous en présence de canulars et autres blagounettes bien à propos en ce jour de poisson d’avril ? Pas facile tant les actualités quotidiennes nous réservent leur lot habituel de surprises en tout genre, cortège d’incongruités parfois déroutantes…
Dur retour à la réalité parlementaire pour l’ex première ministre sévèrement bornée, dont le passage à Matignon a laissé un goût amer à nombre de députés reprochant à l’ex dame de fer (sans rien dire) son appétence trop marquée pour le recours systématique à ce désormais honni 49.3. Afin de lui éviter moultes interpellations au sein de l’hémicycle pouvant aller jusqu’à la vexation verbale, ces amis du parti Renaissance lui ont proposé de siéger au beau milieu de cette enceinte et éviter ainsi “les bordures insupportables à la frontière des Insoumis” en lieu et place de quelques volontaires appelés à subir les attaques de ces barbares situés au delà du monde connu et civilisé. Nous ne pouvons que saluer cette initiative audacieuse consistant à déplacer une borne sans changer de frontière.
Les finances publiques sont LA préoccupation majeure du gouvernement. Qu’on se le dise. C’est entre deux bons coups de fourchette arrosés d’une piquette élyséenne à bon marché (les temps sont durs pour tout le monde…) que le président du groupe Renaissance Sylvain Maillard, engoncé dans ces certitudes macroniennes, repu d’agapes et l’esprit probablement troublé par les vapeurs d’alcool, se serait distingué lors d’un dîner mondain à l’Elysée en soumettant à son maître une proposition pour le moins inédite, de nature à rétablir les comptes budgétaires, “simple, claire et nette : décréter une année blanche. Pas d’augmentation des pensions ni des prestations sociales, ce qui permettrait d’économiser 20 milliards d’euros.” Quelle audace ! Quelle connerie, aurait susurré le mentor des retraités rappelant à son invité débile l’intérêt de ménager électoralement le seul socle de voix prompt à suivre la Macronie dans ses délires, non rancunier après la période COVID : les vieux.
Sabrina AGRESTI-ROUBACHE a les dents longues, très longues et certainement la langue bien pendue. En charge de la Ville, de la Citoyenneté, elle va pouvoir exercer tous ses talents dans le cadre du programme Marseille en grand, elle, la locale de cette étape élyséenne d’un Tour de France des opérations anti-drogue. Madame sans gêne, c’est son joli et délicat surnom donné par les technocrates d’en haut qui voit en elle un loup dans la bergerie, inaugure prochainement un “Conseil National de la refondation pour la prévention de la délinquance”, énième comité Théodule ayant pour mission de “redonner ses lettres de noblesse à la prévention. qu’on enseignait autrefois à l’école et qu’on a laissé se perdre avec l’autorité.” Ca promet, au pays des dealers, trafiquants en tout genre, des kalachnikovs et autres balles perdues. En tout cas, on sera prévenu c’est déjà ça.
Le sarcasme est de mise, parfois, à l’Elysée. Le dernier brûlot pamphlétaire de Bruno L. M. (nous ne donnerons que son pseudo d’écrivain) a légèrement crispé l’allocataire en fin de droit élyséen qui s’est fendu d’une petite saillie verbale : “Il y a plein d’idées, dommage que l’auteur ne soit pas ministre de l’Economie.” Mais quel incompétent irresponsable a bien pu maintenir un pareil imbécile à ce poste ? aurait été tout aussi indiqué. Mais cela revenait certainement à désigner le coupable, la réponse étant dans la question…
Il est bon Jordan. Bon, parfois, ça dérape un peu sur les fiches. Normal, faut tout apprendre par coeur et disons le, quand on est jeune et qu’on n’a pas eu l’habitude de ce genre de mémorisation, l’exercice peut s’avérer compliqué. Surtout quand on ne maîtrise pas grand chose. Au cours de sa visite à la CPME, l’alter ego d’Attal s’est lancé dans une promesse qui a de quoi piquer les yeux : “si le RN arrive au pouvoir, je promets d’instaurer un délai de trois ans avant que les obligations liées au franchissement de seuil de 50 salariés s’imposent aux entreprises.” Bon. On lui dit ? Le délai en question est aujourd’hui de cinq ans… Suite à une loi de 2019… Que le RN n’avait pas voté… Aie. C’est dur la vie politique…
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
www.place-armes-idf.fr