Tandis que les policiers intervenaient aux Mureaux ce matin, provoquant la colère des habitants, réveillés de bonne heure et perquisitionnés "par erreur" -il n’y a eu qu’une interpellation-, le Figaro traite longuement la question de la violence envers les policiers.
Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, pas moins de 2458 policiers ont été blessés (avec en moyenne une interruption de travail de deux ou trois jours) en mission lors du premier semestre de l’année : près de 14 agressions quotidiennes. Le cap symbolique des 5000 agents blessés en opération pourrait donc être atteint dès la fin de l’année, soit un tiers de plus qu’en 2004 (3 842 blessés). Dans la majorité des cas, les incidents ont pour théâtre les 751 zones urbaines sensibles du pays. Rappelant que les violences envers les policiers ont augmenté de plus de 103% en dix ans, Nicolas Comte, secrétaire général du Syndicat général de la police, compare la situation à un «jeu» où «caillasser, brûler un véhicule de police vaudrait 50 points, blesser un policier, 100 points, etc.». De son côté, le secrétaire national du syndicat Alliance, Frédéric Lagache, s’insurge contre la relative impunité dont jouissent les «casseurs de flics» :
«Dans nombre de dossiers de violence à agents, les agresseurs sont remis en liberté. Les collègues sont désabusés et le cocktail devient très explosif. Si un policier était tué, le pire serait à craindre : les nerfs de certains de nos collègues pourraient lâcher.»
Chez certains voyous, il y a une volonté de tuer. La haine du policier fait le quotidien : «Avant, on détestait les flics, mais on ne les aurait jamais tapés», commence Malik. Depuis quelques années, le tabou est levé : «Les petits cognent dès qu’ils peuvent.» «Ce sont des rats. On les a bien caillassés pendant les émeutes et on va recommencer», raconte Adil, 19 ans.
Jean
Oui,il faudra attendre qu’il y ait mort d’homme (de policier) pour une vraie réaction des politiques qui ne sont que des aveugles volontaires.C’est déplorable.
En tout cas cela démontre à quel niveau (zéro) il se préoccupent des francais et de l’avenir de la France.
Pendant ce temps la ,on continue à financer à coups d’allocs et de passe droits les parents de ces voyoux.
Pourtant la mise hors de nuire du noyau dur dans chaque cité couplée à l’arret des aides aux parents suffirait à inverser la tendance.
l'Omnivore Sobriquet
Remettre en liberté quelqu’un interpellé pour insoumission, et surtout pour violence envers, les forces de police, présente un suplément dans l’erreur, un degré suplémentaire dans l’attentat à la sécurité publique, à l’ordre public.
On peut à la limite considérer que des contraintes matérielles immédiates obligent à relacher des voyoux en surnombre, mais le fait de guerroyer contre l’autorité publique ‘d’en bas’ devrait constituer une (sorte de) catégorie spéciale, ce qui est j’en suis persuadé déjà écrit dans les textes, qui qualifient les délits. Le gouvernement actuel est donc très mauvais.
Un pouvoir qui relache ceux qui combattent les policiers a un gros problème. Il en va de la sécurité immédiate de nombreux petites gens, qui ont besoin d’une police proche et disponible, qui ont besoin d’une république. Les éboueurs viendront ensuite. Insulter, aggresser, et même refuser d’optempérer, les forces publiques, c’est tenter d’instaurer violemment un pouvoir anti-républicain, et anti-français, par une mafia laide.
Fouineur
Si çà vous intéresse de voir comment c’est ressenti côté Police (Nationale et Municipales), voilà un double forum qui vous expliquera pas mal de choses :
1) http://www.police-info.com/pn/index.php
2) http://www.police-info.com/pm/index.php
Inscrivez-vous et bonne lecture car il y a des topics assez passionnant, d’autres moins…
hb
Quelle pourcentage de policiers votront Sarko???