Les Echos ont étudié l'impact de la réforme plaçant les allocations familiales sous condition de ressources :
"La perte va croître de manière importante avec la taille des familles. En effet, le plafond de 6.000 euros (deux enfants) s’élève assez peu à chaque enfant supplémentaire : 500 euros. Du coup, les familles de deux enfants vont perdre un montant d’allocations équivalent à 1,07 % de leur revenu au premier seuil, et 1,21 % au deuxième, alors que les familles de trois perdront 2,27 % avec un revenu mensuel de 6.500 euros, puis 2,60 % à 8.500 euros. Pour celles de quatre, on grimpe à 3,29 %, puis 3,83 %. Avec un salaire mensuel de 7.000 euros, leur manque à gagner sur un an s’élèvera à 2.764 euros, et avec 9.000 euros, à 5.529 euros. En y ajoutant la forte baisse du quotient familial, des familles vont perdre un demi mois de revenus, voire un mois entier."
Il s'agit donc bel et bien d'une mesure dénataliste, visant les Français les plus aisés. S'agissant des couples dont un seul des deux parents travaille, les Echos remarquent, comme l'avait fait votre blog, que
"Le complément familial ou la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) comportent des plafonds plus élevés pour un couple bi-actif (ou pour un parent isolé) que pour un couple mono-actif."
Jeanne
Ne divisons pas entre les couples bi-actifs et les autres, entre les familles de fonctionnaires et les autres, entre celles concernées par le congé parental et les autres. Menons ce combat ensemble et non divisé en défendant l’ensemble des mesures familiales par égard au bien commun et non par intérêt individuel.
[Il ne s’agit pas de diviser mais de savoir si le plafond sera sous les 6000 € pour les couples “mono-actifs”.
L.T.]
Clovis
Alors que va faire la “représentation nationale”? Vont-ils se coucher comme des toutous ou tuer cette mesure dans l’oeuf (j’allais dire avorter!). A quoi servent les députés s’ils oeuvrent à dépeupler la France?