En décembre, le nouveau gouvernement polonais avait décidé de mettre fin mi-2016 au programme de financement de la fécondation in vitro (FIV) par l’Etat. Le ministre de la santé, Konstanty Radziwill (photo), a complété : il souhaite que le prochain Programme National pour la Santé comporte un « programme national pour la procréation ». Celui-ci proposera les solutions de naprotechnologie, « qui ne suscitent pas autant d’émois que la fécondation in vitro ».
« Le traitement de l’infertilité ne peut se limiter à proposer la FIV, le gouvernement doit pouvoir proposer d’autres solutions, et les financer à parts égales ».
Konstanty Radziwill a qualifié d’ « abus » le fait de proposer la FIV aux couples infertiles sans rechercher les causes de l’infertilité. Il souhaite développer les naprotechnologies qui sont non seulement moins chères et plus simples mais surtout plus efficaces, sans soulever de questions éthiques.
Là où la PMA contourne les causes de l'infertilité en fabriquant des embryons en éprouvette (avec un taux d'échec très élevé et une destruction de bon nombre d'embryons), la naprotechologie cherche à traiter les causes sous-jacentes de l'infertilité et donne des résultats : les femmes d'environ 35 ans essayant de concevoir un enfant depuis 5 ans ont une probabilité de réussite située entre 40 et 50% grâce à cette méthode. Pour les couples connaissant des fausses couches répétées, 80% peuvent espérer mener une grossesse à terme.