Le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa a refusé, pour la seconde fois, de signer la loi sur l’euthanasie.
Parce que le motif pour demander l’euthanasie est désormais « une maladie grave ou incurable ». Or le texte qu’il avait renvoyé à la Cour constitutionnelle parlait d’une « maladie incurable et mortelle ». Il faudrait définir ces mots et s’il n’est plus requis que la maladie soit « mortelle » c’est un « changement considérable dans la pondération entre les valeurs de la vie et de la libre autodétermination »…
Comme le président a décidé de convoquer de nouvelles élections le 30 janvier, on ne sait pas si le Parlement actuel aura le temps de voter de nouveau la loi d’euthanasie.