De Jeanne Smits :
"La Cour européenne des droits de l’homme, invitée à condamner l’Allemagne pour avoir refusé à une femme presque complètement paralysée à la suite d’une chute le droit de bénéficier d’un suicide assisté, a refusé jeudi de s’engager dans cette voie. Elle n’a donc pas posé le principe d’un « droit » au suicide assisté, ce qui lui était demandé. En revanche, par un arrêt de chambre, les juges ont décidé à l’unanimité que l’Allemagne a violé l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme (droit au respect de la vie privée et familiale) en raison du refus des juridictions allemandes d’examiner au fond l’action engagée par le requérant. […]"
Denis Merlin
Ce genre d’attitude “Mi-doux de la marque Letiède” est typique de la Cour.
Au lieu de défendre les droits de l’homme en prenant le problème à la racine, elle botte en touche et ratiocine sur les mesures équitables et proportionnées, même quand il y a violation manifeste des droits de l’homme. Ici, il s’agit du droit à la vie, donc de l’interdiction de participer à des actions homicide, même en cas de provocation de la victime.
trahoir
Et si on avait euthanasiée cette enfant :
The kiss of life: The moment a mother paid a tearful goodbye to the 14-month-old daughter doctors said she was about to die, before something miraculous happened
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2176732/The-kiss-life-The-moment-mother-paid-tearful-goodbye-14-month-old-daughter-doctors-said-die-miraculous-happened.html#ixzz21BmYzulg
Denis Merlin
On mesure ici toutefois les limites de l’appréhension de la réalité juridique que sous l’angle du droit subjectif. Les droits sont parfois des droits et des devoirs. Ainsi le droit à l’éducation des enfants par les parents qui est un droit et un devoir pour les parents. De même le droit à la vie (universel et opposable à tous) est aussi un devoir de vivre (qui s’impose à la conscience) et dont la négation ne peut faire partie de l’ordre juridique.