Le député MODEM Philippe Berta a interrogé le gouvernement mercredi dernier, à propos de la PMA. Au nom de l’efficacité des PMA, il souhaite éliminer les embryons porteurs d’anomalie. Cela porte un nom : eugénisme.
Philippe Berta : De l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution à la procréation médicalement assistée – ou PMA –, les choix des femmes doivent être protégés et assurés pour toutes. Par exemple, les spermogrammes démontrent l’impact négatif de la santé environnementale sur la santé humaine et ses conséquences sur la baisse de la fertilité. Le développement de la recherche sur les maladies génétiques accroît les connaissances scientifiques sur les anomalies et les pathologies qui entravent la reproduction. Dans les années 1980, la recherche française fut parmi les premières à permettre l’accès à la procréation médicalement assistée mais nous sommes aussi l’une des dernières nations à pratiquer cette technique au moyen d’une médecine hasardeuse. La recherche d’anomalies de l’embryon est déjà proposée sous consentement à toutes les femmes en fin de premier trimestre, conduisant à autant d’interruptions de grossesse, mais reste prohibée pour les femmes en parcours de PMA avant implantation : une logique ubuesque. Or les données sont sans appel : selon l’âge des patientes, 40 à 90 % des embryons sont porteurs de telles anomalies, réduisant de facto les chances de donner naissance à un enfant. Dans la grande majorité des cas, elles conduiront à des avortements spontanés ou à de multiples interruptions médicales de grossesse. Le parcours proposé aux femmes françaises, composé trop souvent des quatre tentatives autorisées, avec les souffrances et les risques associés, est indigne de notre pays. Enfin, seules les plus favorisées d’entre elles pourront accéder à ces techniques biomédicales à l’étranger, renforçant malgré elles les délocalisations de la reproduction et le tourisme médical. Une telle recherche d’anomalies limiterait le transfert embryonnaire à un seul embryon, éviterait la congélation d’embryons anormaux, bref multiplierait de façon considérable les chances de succès de la PMA. Le coût humain est terrible bien sûr mais c’est aussi un coût sanitaire et financier. Dès lors, monsieur le ministre, quand autoriserez-vous la recherche d’anomalies chromosomiques avant l’implantation de l’embryon dans le cadre d’une PMA ?
Réponse du ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux :
Vous m’interrogez sur l’autorisation de la recherche d’anomalies chromosomiques avant l’implantation de l’embryon, et ce dans le cadre de la procréation médicalement assistée – on parle également de DPI-A, soit le diagnostic préimplantatoire des aneuploïdies. Aujourd’hui, il n’est pas pratiqué systématiquement en population générale mais seulement lorsqu’un risque a pu être identifié chez les parents – vous l’avez rappelé. L’ouverture du DPI-A à l’ensemble des personnes inscrites dans un parcours de fécondation in vitro, ou FIV, a fait l’objet – vous vous en souvenez – de débats parlementaires nourris lors du dernier projet de loi sur la bioethique, il n’y a pas si longtemps, en 2021.
Je partage pleinement la ligne défendue alors par le Gouvernement sur cette question. Il ne faut pas limiter nos capacités de dépistage de maladies pouvant avoir des conséquences sanitaires terribles sur les enfants qui viennent de naître ou sur les enfants à naître. Il faut aussi donner au patient en parcours de FIV le maximum de chances d’aboutir à une naissance. C’est à la science de faire son chemin et de formuler des propositions.
Avant d’autoriser par la loi la technique DPI-A, celle-ci doit être validée, à la fois sur le plan médical et scientifique mais aussi d’un point de vue médico-économique ainsi qu’éthique. C’est pour cette raison qu’une étude clinique sur le sujet a été lancée, comme vous le savez. Actuellement en cours, elle devrait aboutir à des conclusions en 2026 ou en 2027. Sur la base de ces travaux, nous pourrons rouvrir le débat parlementaire – il le faudra – sur l’autorisation du DPI-A pour l’ensemble des patients ayant recours à une FIV.
Michel
Le macronazisme fait des ravages…
zongadar
Pour tordre la nature, il faut d’abord tordre le raisonnement via un peu de gymnastique avec la sémantique (par exemple ici, mettre la santé environnementale à toutes les sauces, semer la confusion entre la patiente et la mère), tel est le témoignage de cette intervention.
VV76
Pour illustrer son propos, il suffit de regarder le film ‘Bienvenue à Gattaca’ : la PMA dévient le mode normal de procréation et un critère pour refuser les aduldes qui n’en sont pas issus…
LANASPRE
Les C… ça osent tout (quoi de neuf? AUDIARD..) Bien sur dans ce secteur LE MODEM a une longueur d’avance sur les autres comme dab!
Le probleme est que l’idée eugeniste poursuit son chemin mortifere comme pour les autres digues qui ont cedé petit à petit (IVG,PMA “pour toutes”,bientot euthanasie légalisée ). Fin de race!
F. JACQUEL
Nous assistons à la volonté de réactivation modernisée du Lebensborn qui faisait fureur Outre-Rhin, il y a plus de 80 ans.
Feu le SS-Hauptsturmführer Josef Mengele doit danser en enfer en réalisant qu’il était un précurseur.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lebensborn
Gaudete
Mais tous les nazis doivent danser en enfer en voyant ces nazillons patentés, ils ne parlent que d’éliminer des embryons, ne pourrait-on pas éliminer leurs cerveaux malades . Quelle pourriture dans cette politicaillerie. C’est vrai que la PMA et tout le reste c’est très important ça te donne à manger tous les jours et l’autre malade qui veut constitutionnaliser l’avortement, alors là les nazis doivent plus que danser parce que quand on accepte et qu’on favorise l’avortement de 240000 enfants par an, si on n’est pas un nazi, on est quoi?
mouette
à vomir ………