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Bioéthique

Pour les homosexuels ou non, la PMA est toujours un mal.

De Jeanne Smits à propos de la tentative de légalisation de la PMA pour les homosexuels :

"Sur quoi s’appuient ces partisans de la fabrication de petits d’homme
sans mère et sans père, sans l’union aimante qui est le lieu normal de
la conception ? Mais sur les transgressions d’origine, que nul ne
conteste aujourd’hui sans passer pour un réactionnaire intégroïde.

La fécondation in vitro, seule l’Eglise a le courage de dire
face aux nations qu’elle n’est pas conforme à la dignité de l’homme et à
celle de l’enfant ainsi conçu. Jamais. Ni pour un couple marié, ni pour
un couple de fait, ni pour deux hommes ou deux femmes unis par un
simulacre de mariage
. Encore ne le dit-elle pas toujours concrètement
par la voix de ses pasteurs ; j’ai souvenir de Mgr d’Ornellas esquivant
de manière répétée mes questions sur le sujet en conférence de presse.

Or tout le problème vient de là : dans notre logique de droits égalitaires, comment contester le droit à la PMA
aux homosexuels au motif du mal fait à ces enfants conçus hors famille
et hors lignée, si on l’accorde allègrement aux couples « hétéros » ?
Ces couples qui à travers la contraception généralisée et le divorce
facile ont déjà mis l’enfant au deuxième plan de leur union ?"

Extrait de l'instruction Dignitas personae (n°16) :

"L’Eglise considère aussi comme inacceptable au plan éthique la dissociation de la procréation du contexte intégralement personnel de l’acte conjugal : la procréation humaine est un acte personnel du couple homme-femme qui n’admet aucune forme de délégation substitutive. L’acceptation tranquille du taux très élevé d’avortement que comportent les techniques de fécondation in vitro démontre de manière éloquente que la substitution de l’acte conjugal par une procédure technique – outre sa non-conformité au respect dû à la procréation, laquelle n’est pas réductible à la seule dimension de reproduction – contribue à affaiblir la conscience du respect dû à tout être humain. La reconnaissance de ce respect est au contraire favorisée par l’intimité des époux, animée par l’amour conjugal.
L’Eglise reconnaît la légitimité du désir d’avoir un enfant, et comprend les souffrances des conjoints éprouvés par des problèmes d’infertilité. Ce désir ne peut cependant passer avant la dignité de la vie humaine, au point de la supplanter. Le désir d’un enfant ne peut justifier sa «production», de même que celui de ne pas en concevoir ne saurait en justifier l’abandon ou la destruction."

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