Benoît XVI a poursuivi lors de l’audience générale sa catéchèse sur saint Jean Chrysostome :
"En vrai pasteur, il traitait tout le monde avec cordialité…et avait une attention particulière à la femme, au mariage et à la famille".
"On a dit que Dieu avait manifesté en Jean Chrysostome un second Paul, un docteur universel… Sa hauteur intellectuelle se dégage clairement dans son commentaire de la Genèse où il médite sur les huit oeuvres accomplies par Dieu en six jours, conduisant ensuite les fidèles de la Création au Créateur…, le Dieu de la condescendance…qui s’adressa à l’homme déchu et pécheur par l’Ecriture".
"A ce Dieu visible à travers sa création, à ce Dieu qui nous parle dans l’Ecriture, à ce Dieu devenu l’un de nous, s’ajoute un quatrième aspect : dans la vie et les actions du chrétien, le principe vital et dynamique est l’Esprit qui se manifeste concrètement dans le monde. Ainsi Dieu entre dans nos vies…et nous transforme de l’intérieur".
Dans son commentaire des Actes des apôtres, Jean Chrysostome propose le
"modèle de l’Eglise primitive comme modèle de société, en développant le principe d’utopie sociale, d’une cité idéale qui donnerait une âme et un visage chrétien à la société. Il voulait faire comprendre que la charité ne suffit pas, qu’aider les pauvres individuellement ne suffit pas, mais qu’il faut créer une nouvelle architecture, un nouveau modèle social…fondé sur le message évangélique. Pour tout cela, on peut le considérer comme un des Pères de la doctrine sociale de l’Eglise".
Il "soutenu le primat de la personne, esclaves et pauvres compris", en opposition à la société du temps dans laquelle "de vastes catégories étaient exclues de la citoyenneté…alors que la communauté chrétienne reconnaît les mêmes droits à tous, frères et soeurs".