Jean-Frédéric Poisson, président de VIA, et François Billot de Lochner, président de Liberté Politique, signent une tribune de défense de nos libertés, dans Valeurs Actuelles :
Toujours plus d’atteintes aux libertés fondamentales des Français. Après la liberté de culte, la liberté de circuler, la liberté d’informer et la liberté éducative, le gouvernement tente à présent sa chance du côté de la liberté d’opinion. C’est à croire qu’il s’est fixé pour programme de n’en laisser aucune intacte.
Le journal officiel du 4 décembre faisait en effet état de la publication de trois décrets élargissant les prérogatives des forces de l’ordre, notamment en matière de fichage. Celles-ci pourront non seulement collecter des données sur les activités politiques des personnes dont elles pensent qu’elles constituent une menace, mais aussi sur leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses. Douze ans après l’échec d’une tentative similaire avec le projet de fichier de police informatisé EDVIGE, le gouvernement réitère une dérive dont il avait déjà été dit à l’époque qu’elle contrevenait au droit Français.
Bien sûr, c’est au prétexte de garantir notre sécurité que sont prises ces nouvelles dispositions. Mais, comme nous y sommes désormais habitués, l’exécutif profite de l’occasion qui lui est donnée, ou qu’il s’est donné à lui-même, pour élargir son pouvoir de contrôle sur la population. D’ailleurs, la CNIL a demandé à ce que le projet soit précisé avant son entrée en application ce qui n’a provoqué aucune réaction de la part du gouvernement. La CNIL, dans sa délibération n°2020-064 du 25 juin 2020, souligne à ce propos l’étendu disproportionnée des possibilités de fichage permises par ces décrets. Elle insiste notamment sur le fait que le traitement des données envisagé « vise à prévenir des atteintes de natures très diverses qui peuvent porter sur des agissements ou des individus n’étant pas nécessairement susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat ». Dans le même avis, elle insiste encore sur le fait que le traitement prévu « n’intéresse que pour partie, et de manière résiduelle, la sûreté de l’Etat ». Flou artistique d’autant plus grave que le fichage peut également s’étendre aux proches des personnes concernées.
Comment ne pas s’inquiéter de l’usage politique qui pourrait être fait par l’Exécutif d’un tel pourvoir ? Une fois de plus, la Macronie entre dans le domaine si sensible des libertés fondamentales comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
La sécurité des Français ne peut pas servir de prétexte à toutes les dérives sécuritaires du monde orwelien que nous promettent Emmanuel Macron et les siens. Cela est d’autant moins acceptable quand ces dérives sont manifestement contraires au droit des libertés fondamentales. C’est pourquoi nous ne laisserons pas faire et entamerons, dans les prochains jours, les procédures nécessaires auprès des autorités pertinentes.
A.F
Bienvenue dans la République carcérale de Microcescu.
Je reste un peu déçu et médusé par l’absence de réaction des Français devant tout ce qui se passe.
Gaudete
Le problème c’est que Goebbels est rené de ses cendres il a pour nom TF1, A2, BFMTV? LCI etc et ça fonctionne à plein régime, il y a bcp de français qui voudraient que ça change mais qu’est-ce qu’on peut faire? Comment s’organiser pour lutter contre ces charognards? Si seulement l’armée avait de vrais chefs et qu’ils prennent le problème à bras le corps et nous débarrasse de tous ces incapables malfaisants mais on n’a à faire qu’à des carriéristes et à des timorés et tout est noyauté par les FM
Zabo
Eh oui hélas !! Absence totale de réaction d’un peuple lobotomisé depuis si longtemps !!!
Pauvre France ! Il faudra vraiment qu’elle descende encore plus bas (jusqu’où Seigneur ?!) pour que son malheur émeuve le Ciel dont elle se moque depuis si longtemps, et que son relèvement apparaisse aux yeux du monde entier, non comme oeuvre des hommes, mais oeuvre de Dieu !
Seigneur Jésus-Christ, ayez pitié de nous !
DUPORT
Je ne m’attends pas à ce qu’un gouvernement fasciste fasse autre chose que de promulguer des lois fascistes.
L’histoire se répète et personne ne semble avoir tiré les leçons du passé
Meltoisan
Toujours pas de référendum en vue sur les sujets majeurs (le dernier date d’il y a 20 ans, celui de 2005 ne comptant pas à cause de la trahison de Sarkozy)
De plus en plus de décisions sans consultation des Français, un gouvernement par ordonnances …
Des élus locaux de moins en moins consultés, motivés, maires ou députés se sentant éloignés : déprime !
C’est la dictature en marche. Il nous reste an ans et demi avant l’élection sous confinement et le vote par correspondance en masse. Cela ne vous rappelle rien ? Non, je plaisante.