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Culture de mort : Avortement / Pays : Etats-Unis

Primaires Républicaine : qui sera le candidat le plus pro-vie aux Etats-Unis ?

Primaires Républicaine : qui sera le candidat le plus pro-vie aux Etats-Unis ?

L’actualité électorale américaine se concentre sur les péripéties judiciaires de Donald Trump, alors que la teneur des débats au sein de la primaire des Républicains est toujours intéressante à suivre. Notamment parce que aux Etats-Unis, l’avortement ne fait pas partie des sujets tabous comme en France.

Lors d’un premier débat télévisé, le 23 août, les prétendants à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 se sont affrontés sur les grands thèmes de la droite américaine, notamment l’avortement. Et chaque candidat s’est efforcé d’afficher des convictions pro-vie. C’est exactement l’inverse de la France où chaque candidat doit donner des gages sur son engagement indéfectible en faveur de ce droit à tuer l’embryon humain.

  • Nikki Haley, ex-gouverneur de Caroline du Sud et ex-ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, s’est définie comme une « pro-vie décomplexée », et a félicité la Cour suprême de son pays d’avoir « enfin remis le débat sur l’avortement entre les mains du peuple américain ».
  • Interrogé sur l’interdiction de tout avortement au delà d’un délai de six semaines en Floride dont il est le gouverneur, Ron DeSantis a expliqué :

« Vous devez toujours faire ce que vous pensez être juste, je crois en une culture de la vie. »

Interrogé s’il signerait en tant que chef de l’Etat une semblable interdiction au niveau fédéral, le candidat a répondu de façon plus évasive qu’il

« resterait du côté de la vie en tant que gouverneur et en tant que président ».

  • L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, a fait une vibrante profession de foi chrétienne, citant un passage de la Bible, et s’est défini comme le « champion du combat pour la vie au Congrès ». Pour lui, l’avortement devrait être criminalisé au niveau fédéral à partir de quinze semaines de grossesse.
  • Doug Burgum et Tim Scott se sont opposé sur le type d’interdiction devant toucher l’avortement, le second défendant une pénalisation au niveau fédéral, le premier préférant laisser la liberté de choisir à chaque Etat.
  • Vivek Ramaswamy, premier candidat de religion hindoue, a insisté sur les racines spirituelles de la crise que traverse les Etats-Unis : « Les gens ont tellement faim et soif de sens, seule la foi peut remédier à cela ». Fervent défenseur de Donald Trump, il a dû faire face à de nombreuses attaques de ses rivaux, qui semblaient le considérer comme une menace plus importante que Ron DeSantis.

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1 commentaire

  1. Les Etats-Unis continuent d’avoir l’une des législations les plus pro-mort au monde : dans la moitié des États, couvrant la grande majorité de la population, l’avortement est possible sur demande pour toute raison jusqu’à la naissance.

    Le problème est que les deux partis sont trop honnêtes et reconnaissent que les deux seules positions cohérentes sont l’interdiction totale ou l’autorisation sur demande jusqu’à la naissance. Et à choisir la majorité de la population préfère la seconde solution même si une immense majorité préfèrerait le régime applicable dans tous les autres pays occidentaux (permis jusqu’à quelques mois de grossesse sauf exceptions).

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