Lu sur l'Evangile de la vie :
"Une anecdote nous apprend que presque tous les hommes originaires d'Ars, partis à la Guerre 14-18, sont rentrés sains et saufs au village ! L'histoire rapporte que le curé d'Ars d'alors, Mgr Convert, avait déposé leurs noms, dès leur départ à la guerre, dans la châsse de Jean-Marie Vianney, et soir et matin, pendant quatre ans, un temps de prière était organisé pour eux ! Sur 66 partis, 60 sont revenus ! Cette proportion est tout à fait exceptionnelle. Puissance de la prière ! Dans sa Lettre pour le nouveau millénaire, Jean-Paul II appelait les chrétiens à se distinguer dans l'art de la prière. "On se tromperait, écrivait-il, si l'on pensait que les simples chrétiens peuvent se contenter d'une prière superficielle, qui serait incapable de remplir leur vie. Face notamment aux nombreuses épreuves que le monde d'aujourd'hui impose à la foi, ils seraient non seulement des chrétiens médiocres, mais des "chrétiens en danger". Ils courraient en effet le risque insidieux de voir leur foi progressivement affaiblie, et ils finiraient même par céder à la fascination de "succédanés", accueillant des propositions religieuses de suppléance et se prêtant même aux formes extravagantes de la superstition." Aujourd’hui, nous devons mettre la puissance de la prière au service des vocations sacerdotales et religieuses. La pénurie qui s'agrandit n'est-elle pas une cause équivalente à celle de ces hommes partis à la guerre et dont on tremble pour leur vie. L'intercession aurait-elle perdu de sa force ? Notre prière aurait-elle perdu de sa ferveur ?"
MJ
Amédée
Il paraît aussi que beaucoup de combattants de la guerre 14-18 portant le Sacré Cœur Espoir et Salut de la France cousu à l’intérieur de leur uniforme sont revenus indemnes.
Marie
Merci pour ce reportage si interessant.
phoque.r
Il y a aussi un petit village, en Corrèze je crois, dont les hommes ont fait le vœux de construire une chapelle à la Vierge s’ils revenaient de la guerre. Si je me souviens bien, il s’agit du seul village qui n’ait pas eu de mort en 14/18. Les hommes ont tenu parole, et depuis, une chapelle à Notre Dame de la Paix trône sur le lieu de la promesse.
Journé Nicolas
L’histoire raconte quelque chose de tout à fait similaire à Pontmain. Car outre que l’ennemi a rebroussé chemin à Laval sans raisons apparentes, la totalité des soldats ayant quitté le village pour la guerre est revenue saine et sauve! Pourquoi ? vous le saurez en lisant SECOURS DU CIEL dans la chapitre consacré à PONTMAIN! Ca a largement à voir avec la prière et la dévotion du Curé, et du village, à la ste Vierge.
BELIN Y.
Pontmain (Mayenne) avait eu cette faveur du Ciel de voir revenir tous ses enfants de la guerre de 1870.
Lala
j’ai écris sur mon blog :
“Vous savez, je parle à mes prières. Je leur dit que je les aime, et qu’elles me sont chères, qu’elles sont mes petites chéries, et que sans elles, je ne pourrai aimer le Ciel comme je L’aime.
Oh oui, c’est grâce à mes prières, grâces à elles, et qui sont quotidiennes, que le Seigneur me fait avancer vers Lui, jour après jour.
C’est ce que je souhaite à toutes les âmes de la terre, ainsi elles ne pourront se passer de notre Seigneur qui est si bon, plein de bontés, de charité et d’amour.”
L’importance de la prière a t-elle une frontière ? Non. Oh combien la prière est importante et ne dois être que le centre le la vie de l’âme, ainsi, étant levée toujours vers le Ciel elle n’est pas l’objet des troubles ténébreux de la terre.
Ainsi, si tout le monde donnait de l’importance à ses prières, on se rendrait compte que la prière sort de nous et va au Ciel. Elle ne nous appartient plus alors, parce que Dieu la prend et la façonne.
Il l’a transforme ensuite en grâce, par la perfection qu’Il souhaite à tous et qu’Il distribue quand Il veut.
La prière ne nous appartient plus lorsqu’elle monte au Ciel, il faut donc y porter beaucoup d’attention et d’amour, ainsi sa perfection lorsqu’elle sera au Ciel ne pourra être insible au Coeur de Dieu.
Fraternellement, Lala
http://le.blog.de.lala.over-blog.com/
BELIN Y.
à Journe Nicolas :
“sans raisons apparentes”… mais qui sont apparues à certains :
L’empereur Frédéric de Prusse avait répondu à ses officiers qui voulaient continuer leur avancée vers l’ouest : “Il y a là une Madone qui nous barre le chemin”.
Très émouvant aussi : au soir du 17 janvier 1871 (les Prussiens arrivaient aux portes de Laval!), commencèrent à Notre-Dame des Victoires de solennelles prières qui devaient se prolonger jusqu’au 28 afin d’obtenir la cessation de la guerre et la libération de Paris.
Le prédicateur, M. l’abbé AMODRU, prononça ces paroles visiblement inspirées : “Nous ne franchirons pas le seuil de ce temple consacré à la Sainte Vierge sans avoir promis de lui offrir un cœur d’argent, qui apprendra aux générations futures qu’AUJOURD’HUI, entre 8 et 9h du soir, tout un peuple s’est prosterné aux pieds de Notre-Dame des Victoires et A ETE sauvé par elle.” (Sans savoir qu’AU MEME MOMENT, la Vierge apparaissait à Pontmain.)
Ce même jour, à Laval, Mgr Wicart, évêque de Mayenne, faisait dans la basilique d’Avesnières le voeu de rebâtir la tour et la flèche pour que la ville fût préservée de l’invasion (Chanoine Foisnet).
Deux mois plus tard, la paix est faite. Six mois après, la Commune est vaincue. La France est sauvée. (Le Marquis de La Franquerie)