Reda El Yaakoubi, le « parrain » de la cité d’Ozanam à Carcassonne, connu pour trafic de drogue, serait très proche de Radouane Lakdim (il est suspecté de lui avoir fourni de l’argent et des armes), te terroriste qui a tué Arnaud Beltrame, et semble adepte d’un islam radical. Lors d’une garde à vue, l’individu, qui a le droit de contacter un proche, a appelé le délégué du préfet. Ce dernier était chargé de négocier « des mises hors de cause ou des reports d’audition par la police dans des affaires où il paraît impliqué », tandis que le caïd devait obtenir « des informations relatives aux incidents dans le quartier et un retour au calme (dans la cité) ».
Reda El Yaakoubi avait ainsi pu « bénéficier d’informations couvertes par le secret professionnel », de « traitements de faveur » et « d’une forme d’impunité », relate Le Point. Le délégué lui aurait par exemple soufflé « une version à fournir à la police » lors de ses auditions.
Concernant le délégué, aucune procédure n’a été ouverte à son encontre. Il exerce désormais dans une mairie du sud de la France.
colcombet
Cette bienveillance des élus et de l’administration vis à vis des petits caïds est fréquente. Ainsi à Versailles quand il était élu à la mairie et en charge de la jeunesse , François-Xavier Bellamy avait demandé une minute de silence en conseil municipal pour un “jeune” qui s’était tué la nuit précédente dans un accident de voiture en pleine ville de Versailles. C’était un “jeune des quartiers” (car il y en a aussi à Versailles) avec qui il était en relation dans le cadre de sa mission auprès des jeunes. Or les conseillers municipaux apprirent peu de temps après que ce “jeune” était un petit caïd de la drogue qui s’était tué en faisant le pari de faire un record de vitesse la nuit sur une grande avenue de Versailles. Tout cela par démagogie !
lecer
Ne vous faites aucune illusion. Ceux qui ne sont pas gangrenés ne sont pas légion ou ne restent pas en place longtemps.
Meltoisan
“Reda El Yaakoubi, le « parrain » de la cité d’Ozanam à Carcassonne”
Il y a une contradiction majeure, un grand-écart, entre le nom de la cité et le patronyme de son “parrain” d’alors : Ah, si la France était restée la France, on n’en serait pas là !
Il est temps de voter pour que la France reste la France et la redevienne là où elle s’est égarée.
Montalte
Ca ne s’appelle pas un indic ?