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Valeurs chrétiennes : Education

Programme d’éducation sexuelle à l’école : « une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse »

Programme d’éducation sexuelle à l’école :  « une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse »

Communiqué du Syndicat de la famille :

Comme redouté par de nombreux observateurs, professionnels, associations et parents, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est inadapté et ne répond pas aux enjeux fondamentaux d’une jeunesse marquée par l’explosion du porno, des réseaux sociaux et de la sexualité sans amour. Si quelques améliorations demandées par Le Syndicat de la Famille ont pu être intégrées dans le texte, la vigilance s’impose sur les modalités de mise en œuvre de ce programme qui doit évidemment être assuré intégralement par des enseignants. Cela implique d’interdire à des associations ou à des personnes extérieures à l’Education nationale d’assurer ce qui est désormais un enseignement scolaire.

L’apprentissage de la notion d’intimité, du respect de soi et des autres va naturellement dans le bon sens, tout comme la prévention vis-à-vis de l’utilisation des réseaux sociaux et de ses dérives comme les sextos et le partage de nude. En revanche, il est très regrettable de ne commencer en CM2 pour ce qui concerne la prévention vis-à-vis de la pornographie, qui n’arrive réellement qu’en 4e. A contrario, ouvrir la guerre des sexes dès l’âge de 3 ans est parfaitement déplacé, tout comme l’obsession des « stéréotypes de genre », « assignations de rôles » (notions que l’Education nationale n’évoque d’ailleurs pas dans ses éléments de langage officiels sur le programme pour les maternelles) et autres concepts politiques inspirés du wokisme. Au lieu d’opposer une moitié de la société contre l’autre, il est urgent de faire de la pédagogie sur la différence entre les filles et les garçons et leurs complémentarités, dans un esprit d’égalité.

L’école doit rester un sanctuaire préservé de toute idéologie

A partir de la rentrée 2025-2026, le programme sera déployé dans les écoles, collèges et lycées. Compte tenu de la sensibilité des enjeux qui touchent à l’intime de chaque jeune, les parents seront attentifs et les enseignants mobilisés. Il va de soi que ce programme scolaire doit être assumé et dispensé par des enseignants. Ils sont formés pour transmettre les savoirs aux élèves. Ce lien est le socle de la confiance entre l’école et les parents. Aussi, tout comme les séances scolaires consacrées à la lutte contre le harcèlement, l’éducation affective, relationnelle et à la sexualité doit être exclusivement dispensée par des enseignants. Cela signifie qu’aucune association, qu’elle soit ou non agréée par l’Education nationale, ne doit prendre en charge cet enseignement.

Questionner la représentativité du conseil supérieur des programmes

La préparation du programme d’éducation à la sexualité a fait l’objet de vives controverses et inquiétudes depuis plusieurs années. De multiples voix se sont fait entendre pour souligner la sensibilité de cet enseignement et la nécessité de construire un programme bénéfique pour les élèves, en tenant compte de leurs âges et de la responsabilité des parents. Comme détenteurs de l’autorité parentale, ces derniers sont les éducateurs de leurs enfants et doivent pouvoir, à ce titre, en assumer toute la responsabilité, notamment sur les enjeux de sexualité, de lutte contre la pornographie, le harcèlement et toutes formes de violences entre enfants. Dans ce contexte, il est étonnant que le conseil supérieur des programmes ait validé à l’unanimité un texte si sensible. Sa composition ne reflète manifestement pas la diversité de la société ce qui appelle à une réflexion sur son évolution.

« Le contenu du programme d’éducation affective, relationnelle et à la sexualité à l’école est une réponse plus que décevante à une préoccupation bien réelle. L’opposition entre les garçons et les filles, les premiers étant systématiquement les agresseurs présumés et les secondes les inévitables victimes, n’est pas la réponse à la hauteur des enjeux. Ce n’est pas non plus en opposant le sexe et l’amour que les jeunes pourront affronter les ravages de la pornographie, du harcèlement et de la violence et devenir des adultes responsables. Ce programme est une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse » résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.

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