Alors que les sénateurs commencent aujourd’hui l’examen en 1ère lecture du projet de loi bioéthique, La Manif Pour Tous invite les sénateurs à faire preuve de responsabilité en réécrivant le texte de fond en comble et en retirant l’article 1 qui enlève des droits aux enfants nés par PMA, à commencer par le droit d’avoir un père et de ne pas en être volontairement privé pour toute la vie.
Souvent qualifié de « Chambre de la sagesse », le Sénat a aujourd’hui rendez-vous avec l’Histoire. L’examen du projet de loi bioéthique, qui en réalité n’est ni bio, ni éthique, et même profondément anti-éthique, donne l’occasion aux représentants des territoires de faire entendre la voix des familles, des enfants et du bon sens, loin des dérives portées par une minorité radicale qui veut imposer par la force la PMA sans père et demain, la GPA.
Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, indique :
« Après avoir été absente lors des débats à l’Assemblée nationale, la sagesse doit être le grand invité de l’examen en 1ère lecture au Sénat. Elle permettra aux sénateurs de trouver la voie du progrès, c’est-à-dire celle du retrait de la PMA sans père et des autres mesures anti-éthiques qui figurent dans ce texte ».
S’il existe, le vent de l’Histoire ne sera jamais en faveur de l’injustice, surtout lorsqu’elle touche les femmes et les enfants. Ces derniers ont le droit d’avoir un père. Selon une enquête Ifop, 83% des français estiment que les enfants nés par PMA ont le droit d’avoir un père et une mère. Les priver de père, de l’amour de leur père, de sa présence tout au long de leur vie, dans les joies et dans les peines, est une injustice que rien ne peut justifier. L’amour d’une mère ne remplacera jamais un père. C’est pourquoi, le chemin du progrès, c’est le retrait de cette mesure qui va en outre détourner la médecine et la sécurité sociale de sa finalité. D’autres mesures doivent également être supprimées, notamment en matière de filiation-fiction et de défense du droit des femmes. L’autoconservation ovocytaire va créer une pression sociale et économique forte sur les femmes pour qu’elles reportent leurs grossesses en privilégiant leur développement professionnel. Si des multinationales proposent déjà dans certains pays de prendre en charge les frais de l’autoconservation ovocytaire, ce n’est pas par philanthropie.
« Les sénateurs doivent avoir la sagesse de refuser l’ouverture d’unnouveau business de la procréation et de la marchandisation de l’humain ».