Quelques rares élus de gauche dénoncent le projet de loi sur l’euthanasie, un texte «libéral», et estiment que certains patients pourraient préférer écourter leur vie pour ne pas faire porter le coût des soins à leur entourage.
Parmi les récalcitrants au progressisme morbide, Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône :
«On nous dit que le suicide assisté est une idée de gauche. Je considère que cela est tout à fait discutable. Il faut ouvrir le débat».
Deux autres élus du PCF, Soumya Bourouaha et le président du groupe André Chassaigne, deux socialistes, Dominique Potier et Cécile Untermaier, et une écologiste, Lisa Belluco voient un risque pour les patients les plus précaires, qui pourraient précipiter leur mort pour limiter le coût des soins pour leur entourage et pour la société.
«Il ne faudrait pas qu’au regard du coût pour la famille que peut représenter une place en Ehpad, une personne soit privée de son envie légitime d’aller jusqu’au bout de sa vie»
«Comment peut-on être de gauche et défendre une loi aussi libérale? Si c’est ça le progressisme, je veux bien être conservateur»
Ces quelques députés ont organisé une «discussion» à l’Assemblée nationale le mardi 9 avril : «La fin de vie et la gauche, entre certitudes et malentendus. Députés de gauche, prenons le temps d’en parler». Quatre spécialistes opposés au texte ont été auditionnés : Isabelle Lorand, chirurgienne, Sara Piazza, psychologue, Julien Auriach, professeur de philosophie et Pierre Jova, journaliste à La Vie. Une petite vingtaine de députés sont venus, parmi lesquels Boris Vallaud, le président du groupe socialiste, Sandrine Rousseau, députée écologiste, François Ruffin, député Insoumis…
incongru
certains découvrent l’eau chaude : tuer les retraités serait bénéfique pour les caisses de retraites ; mais que devient le compte quand la personne meurt ????
F. JACQUEL
@incongru
La retraite n’étant plus versée, le contenu du compte est absorbé par la CNAV. Rappelez-vous cette étude officielle très sérieuse, faite à l’automne 2003 après la canicule, sur les bénéfices engrangés par la CNAV après la mort excédentaire de plusieurs dizaines de vieillards dans les EHPAD au cours de l’été.
Seule exception : la pension de retraite n’est pas perdue pour la famille des travailleurs algériens rentrés au pays. Au point que la CNAV a plus de bénéficiaires centenaires algériens que les recensements officiels du gouvernement algérien.
Mais il ne faut pas se fâcher avec Alger…
Gaudete
Apparemment de plus en plus certains évoquent que l’euthanazie que veut instaurer notre fuhrer bien aimé servirait à diminuer les frais médicaux. Mais il y a une solution toute simple, euthanazions tous les politiques qui sont pro mort et les finances françaises s’en trouveronty soulagées, c’est étonnant que le mozart de la finance et son galopin de sinistre des finances n’y aient pas pensé, c’est vrai qu’ils seraient aux premières loges, c’est sans doute ça qui les arrête