Suite à la soirée France 2 entièrement consacrée à la promotion de la GPA, La Manif Pour Tous, avec son avocat, a saisi l’Arcom (ex-CSA).
La Manif Pour Tous vous invite, vous aussi, à intervenir auprès de l’Arcom, en utilisant la procédure d’alerte en ligne, proposée aux personnes physiques, c’est-à-dire à tous les citoyens (5 minutes suffisent).
Voici donc les informations à connaître pour faire cette démarche. La soirée France 2 du 9 février 2022 s’est déroulée en 3 étapes :
- à 21h10, le téléfilm « Qu’est-ce qu’elle a ma famille ? » (inspiré du livre éponyme de Marc-Olivier Fogiel) ;
- à 22h50 un (pseudo-)débat « Gestation pour autrui : le combat des familles » ;
- puis le (pseudo-)documentaire « PMA/GPA, les enfants ont la parole ».
Ce sont les deux premières parties que nous vous invitons à dénoncer (le documentaire étant une rediffusion) : il faut donc faire deux fois la démarche d’alerte, pour le téléfilm puis pour le débat.
En effet, le téléfilm n’était que dans le pathos, caricatural et partisan : les « méchants » sont “bien sûr” ceux qui sont opposés à la GPA, et les « gentils » sont ceux qui commandent un enfant par GPA. Eux souffrent, aiment, se posent des questions éthiques, etc. Quant aux mères porteuses, elles seraient prétendument heureuses et libres (et surtout pas payées pour leur témoignage !). Et bien sûr tout est bien qui finit bien : la GPA ne serait qu’amour et bonheur !
Quant au débat, il était totalement déséquilibré, avec plusieurs couples ayant eu des enfants par GPA (donc évidemment très favorables), des journalistes favorables à la GPA et une députée qui n’était là que comme « législateur » disait-elle, prétexte pour ne pas dénoncer la pratique de la GPA, mais se contenter uniquement de rappeler l’interdiction sur le sol français, et tant pis pour les femmes d’autres pays ! Si des « dérives » de la GPA ont été incidemment mentionnées, elles seraient prétendument réservées à certains pays, comme l’Ukraine. Aux États-Unis, au contraire, ce serait « merveilleux ». D’ailleurs les femmes y seraient « peu payées », ce qui rendrait la GPA plus éthique (un comble !).
Et tout cela est bien sûr financé par les Français, y compris la production du téléfilm.
En réalité, la GPA est par essence une pratique violente, contraire à la dignité humaine. La GPA réduit la femme au statut d’incubatrice, de productrice d’enfants pour des tiers. La GPA est une réification de l’enfant. Qu’elle soit commerciale ou non, la GPA est en soi inacceptable, et même le summum du sexisme pour ce qui concerne la femme.