Jean-Marie Le Pen avait tenu ces propos en 2014 et sa fille, Marine le Pen, avait jugé qu’il s’agissait d’une faute politique. Jugé pour “provocation à la haine raciale, le tribunal correctionnel l’a relaxé. Comme pour Eric Zemmour, c’est une grande victoire pour la liberté d’expression.
En 2014, dans une vidéo publiée sur le site du Front national, Jean-Marie Le Pen s’en était pris aux artistes qui s’étaient engagés contre le parti (Yannick Noah, Guy Bedos, Madonna…). Alors que son interlocutrice lui avançait le nom de Patrick Bruel, d’origine juive, l’ex-président du parti avait répondu : “Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois !”
Ces propos avaient déclenché une pluie de condamnations et semé la discorde au FN. Sa fille Marine Le Pen, alors présidente du FN, avait décrit “une faute politique”. (…) le tribunal a jugé qu’il s’agissait, non pas d’un appel à la discrimination et à la violence, mais d’“une jubilation pour faire un bon mot face à un auditoire acquis”.
A l’issue du jugement, l’ex-président du FN, absent lors de l’audience, s’est réjoui auprès de l’AFP que “les faits l’aient emporté sur la malveillance dans cette affaire qui était évidente” et que “le tribunal a jugé suivant le droit”.