La sénatrice UDC-DI Muguette Dini a déposé le 5 juin une proposition de loi "relative à l'assistance médicalisée pour mourir".
Proposition de loi sur l’euthanasie
14 commentaires
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HB
Une élue dite de droite ou de centre droit……
Fravalo
Peut-être parce qu’elle est aussi “Membre du Conseil de surveillance du Fonds de réserve pour les retraites”
Quelle misère… Reste-il des élus de droite?
cad
Les unités de soins palliatifs sont traités par le mépris dans cette proposition .entre la relegalisation des poppers mortifères et celle du cannabis la société UMPS devient la cité de satan .
Les apparitions ,reconnues ,de ITAPIRANGA semblent la réponse du ciel à la révolte satanique contre le Decalogue .
Roque
C’est pour ce genre de chose que je ne suis pas de droite – et encore de la droite de la droite !
Saint-Plaix
“Depuis l’évolution de la relation médicale instituée par la loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, le patient est un véritable acteur de sa santé. Il est et doit être considéré comme un partenaire, qui choisit son traitement en collaboration avec son médecin. Il a, de ce fait, droit d’information et de décisions sur sa santé et sa vie, dans une relation soignant-soigné, basée sur le respect et la confiance.
Le respect de la volonté du patient est donc érigé en principe fondamental pour les actes de soins.”
Ce préambule de madame Dini devrait renvoyer l’attitude du corps médical à sa très lourde responsabilité…
Agé de 65 ans, j’ai trop vu dans mon enfance et ma jeunesse ces “deus ex machina” faire ce qu’ils voulaient comme ils voulaient, n’ayant du malade que la vision d’un cobaye, et de sa famille celle d’inquisiteurs méprisables auxquels ils faisaient l’aumône d’une réponse condescendante et dilatoire sur l’état de leur parent…
Sans parler des erreurs médicales toujours soigneusement occultées grâce au Conseil de l’Ordre…
Les temps ont changé…
La confiance imposée, obligatoire, n’est plus de mise.
Les médecins ne sont plus des dieux et les praticiens indignes ou incompétents commencent enfin à être traduits en justice…
On s’étonnera dès lors que certains n’attendent plus rien – à un moment crucial de leur vie – de ces gens là…
Je comprends que deux générations de morgue et d’opacité médicale, depuis la guerre, aient conduit nombre de patients à envisager personnellement la fin de leur vie au-delà de l’acharnement thérapeutique (le fait que la formule soit passée dans la langue est déjà hautement significatif!)
Là aussi l’attitude des “soignants” commence à changer, mais c’est bien tard!
Tout le monde n’a pas la chance d’être touché par la foi ou d’adhérer à l’éthique chrétienne…
L’euthanasie est certes une option sociétale laïque à but économique, mais c’est aussi perçu comme la manifestation volontaire individuelle d’arrêter “de jouer” et du refus de suivre des gens en qui on n’a plus confiance…
C’est exactement ce qu’a été l’attitude par exemple du Professeur Christian De Duve, que j’ai connu.
(prix Nobel de médecine, il savait de quoi il parlait et a agit en pleine connaissance de cause!)
Lutter contre la logique de l’euthanasie, c’est d’abord rendre la médecine plus humaine…
C’est cela la première responsabilité des soignants aujourd’hui…
Le comprendront-ils???
Loïc
Je n’ai pas encore eu le temps d’analyser juridiquement ce texte mais une chose me marque d’ores et déjà: on reconnait à un collège de médecin un droit, celui de donner la mort (cessons de nous cacher derrrières des euphémismes complices), que l’on dénie à l’un seul d’entre eux. Quelle légitimité un collège aurait-il à statuer sur une situation qui échapperait à la seule compétence d’un médecin? cela est évidemment à rapprocher du serment d’hippocrate.
Manu
Je propose qu’elle commence en s’appliquant sa loi sur elle-même … Ben oui, il paraît que nos élites doivent être exemplaires ?
n
Les loges envoient au combat une sénatrice UDC-DI pensant faire “avaler la pilule” si j’ose dire à l’opinion de droite.
Boanergues
Citer de Duve comme exemple est totalement déplacé !
D’abord “son” prix Nobel est à diviser par trois, car il l’a obtenu en collaboration avec son maître et un confrère. Qui est l’auteur de la plus grande partie du travail ? Je l’ignore et l’on a bien soin de ne point en parler…
Ensuite, ancien catholique qui avait perdu la foi (pour un chercheur c’est bizarre, car qui cherche trouve et cela vaut aussi pour Dieu et le don de la foi !), ancien catholique donc, le vicomte de Duve a sciemment organisé sa mise à mort, en attendant pour ce faire le retour de son fils, puis avec la complicité de l’abbé Ringlet -monstre d’hérésies- il a eu le bénéfice d’une cérémonie laïque célébrée par le sus-dit Ringlet, dans une église catholique !
Voilà où mènent les fausses sciences !
loghorrée
question : combien coûte une journée en soin palliatif en moyenne… pour aider une personne à partir en douceur ….Et combien économise une euthanasie (argent et de disponibilités des lits…?)
Vous aurez compris que dans notre société rien n’est fait pour l’individu surtout le plus faible et tout est fait pour la rentabilité…Un moribond n’est pas rentable, rendons lui service en abrégeant notre gêne face à son agonie, notre temps qui lui est accordé…etc…Ca c’est le vrai topo…
C’est comme ce congé parental, aucun service à rendre aux mères pour “aide à la reprise de boulot”, celles qui le souhaitent ne le prenaient pas et c’est tout ! C’est ça la véritable liberté…
Quand aux pères soit disant floués pour économiser 6 mois de rares congés parentaux maternels, combien prennent les 15 jours de congés mat à quasi plein salaire en stressant de se voir mis au placard ?
Parité d’abord dans les salaires car si souvent mesdames s’y collent c’est souvent parce que Monsieur a le salaire majeur du foyer….
Ne nous prenez pas pour des billes! Merci Miss “je vais faire le bien des femmes malgré elles,”mais à vous voir avec vos jumeaux que vous n’élevez pas beaucoup vous même, vous ne faites rêver personne….
Anonymous
C’est comme pour l’avortement : on propose une loi, on l’impose à tous , on interdit ensuite toute proposition opposée et on persécute ,embastille , menace les opposants !
L’euthanasie comme option dans les cas désespérés impossibles à soulager par les soins peut etre un dernier recours miséricordieux .
Le problème est qu’avec les cabots hystériques gochistes habituels , une telle loi deviendra ensuite une obligation ,pour se débarasser cyniquement de retraités peu rentables et malades pas forcement incurables ;
De là à en faire une porte ouverte pour banaliser la mort sur ordonnance par cynisme politique envers des opposants politiques , hop , la peine de mort de facto revient pour servir alors d’économies budgetaires retraites et élimination de toute concurrence sur le marché politique réservés aux tous pourris …
Exupéry
Merci à Boanergues (avec qui j’aimerais communiquer) pour ses intéressantes précisions sur de Duve, le sinistre père Ringlet et, par extension, sur l’université “catholique” de Louvain.
Médecin
En tant que médecin cancérologue, je me souviens très bien d’une patiente ayant fait une dépression sévère (état mélancolique, en termes psychiatrique) et qui avait décidé de refuser un traitement simple (hormonothérapie par un comprimé par jour) pour un cancer du sein certes évolutif mais ne menaçant pas sa vie à moyen terme. J’avais dû insister auprès de l’équipe soignante pour expliquer que son refus dse soins correpondait à sa maladie psychiatrique (et ne devait donc pas être suivie) et en rien à sa maladie cancéreuse. Elle a été transférée dans un service de psychiatrie où le traitement (psychiatrique et anticancéreux) a été efficace et elle a vécu plus de trois ans en bonne forme avant que son cancer ne l’emporte… sans récidive de sa dépression et sans demande d’euthanasie ou d’ârrêt des soins…
Donner la mort est trop grave pour l’autoriser. Il faut absolument laisser aux jurés d’assises la capacité de juger si un médecin et/ou une famille qui a/ont pratiqué l’euthanasie en leur âme et conscience a fait effectivement une faute et doit être condamné. Dans tous les cas médiatisés, le procès a blanchi les responsable quand l’euthanasie était humainement (plus que juridiquement) argumentable, et a condamné les situations indéfendables. Cette menace du procès d’assise est aussi la “garantie” que le médecin et/ou la famille prendront leurs responsabilités en leur ame et conscience, après mures réflexions et pas à la légère.
turcos
Culture de mort quand tu nous tiens ! Impossible de revenir à la vie !