Le 20 novembre, c’est l’anniversaire de l’adoption par les Nations Unies de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. 28 ans après, que peut-on écrire ? L’enfant a plus que jamais besoin d’être protégé. Dans un monde rêvé, les droits de l’enfant devraient créer des devoirs opposables aux adultes.
Dans le monde réel, des adultes esclaves de leurs désirs veulent asservir d’autres personnes, en achetant des gamètes, en louant des ventres de prolétaires et in fine en achetant des enfants qui deviennent l’objet de contrats. La filiation est niée, malgré ce « droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ». La PMA Sans Père et la GPA ne respectent pas ce droit et l'intérêt de l'enfant.
Dans le monde réel, les enfants sont exposés à une sexualité trop précoce. Dans les cas les plus sordides, ils sont prostitués. Dans d’autres cas, ils sont « contraints » trop jeunes à des rapports sexuels. Ils sont exposés à la pornographie qui compromet l’éducation à une sexualité respectueuse de l’autre. Schizophrénie ? L’UNESCO préconise très tôt, beaucoup trop tôt, une éducation sexuelle des enfants qui ne relèverait pas des choix de la famille. C’est une violence de plus faite aux enfants.
Alors les Sentinelles parisiennes se tiendront debout le soir du lundi 20 novembre 2017 sur la place Vendôme à Paris, face au ministère de la justice pour marteler silencieusement et paisiblement que l’enfant doit être protégé. Protégé des adultes et des désirs de toutes nature qui instrumentalisent les enfants.
Vous êtes invités à vous joindre à elles, si vous le pouvez. Apprendre à veiller n’est pas compliqué : il suffit de se tenir debout, face à un lieu de pouvoir, de garder le silence, de ne porter aucun signe distinctif, de respecter un espace suffisant avec les autres Sentinelles, d’être respectueux de l’ordre public et bien-veillant avec les passants qui vous interrogent. Vous pouvez lire ou jouer sur votre smartphone ou rêver. Vous pouvez y consacrer le temps que vous jugerez utile. S’inscrire sur l’événement facebook n’est en rien obligatoire. A ce soir ?